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Assises nationales des Médias : des recommandations clés pour renforcer la sécurité des journalistes au Sénégal


Rédigé le Mercredi 2 Juillet 2025 à 04:48 | Lu 6 fois | 0 commentaire(s)



 

Afin de garantir une protection renforcée des professionnels des médias, condition indispensable à l’effectivité de la liberté de la presse, les Assises nationales des Médias ont formulé un ensemble de recommandations ciblées. Ces propositions s’adressent aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), aux pouvoirs exécutif et législatif, ainsi qu’aux acteurs du secteur médiatique.

➤ Recommandations aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS)

Les Assises suggèrent plusieurs mesures à l’endroit des FDS, notamment :

  • La mise en place d’un cadre de dialogue permanent entre les forces de sécurité et les médias.

  • L’intégration de la thématique des médias dans la formation initiale des FDS.

  • L’instauration d’un mécanisme d’échange et d’alerte pour mieux gérer les situations sensibles.

  • La sensibilisation des journalistes au fonctionnement des FDS, avec une révision du "gentleman's agreement" encadrant les relations entre les deux parties.

➤ Recommandations à l’Exécutif et au Parlement

L’Exécutif et la représentation parlementaire sont invités à :

  • Finaliser l’élaboration de la loi sur l’accès à l’information.

  • Associer l’organe d’autorégulation de la presse dans le traitement des délits de presse.

  • Créer un observatoire dédié à la protection des journalistes, chargé de veiller à la liberté de la presse, à la sécurité des professionnels, et de lutter contre l’impunité en cas de violence.

  • Élaborer une circulaire clarifiant l’application des lois sur la diffamation et la diffusion de fausses nouvelles.

➤ Recommandations aux Acteurs des Médias

Les professionnels et entreprises de presse sont également invités à s’engager activement à travers les actions suivantes :

  • Rédiger et mettre à jour un guide de sécurité à l’usage des journalistes sur le terrain.

  • Renforcer la sécurité des locaux des entreprises de presse avec des installations adaptées.

  • Encourager l’obtention de la carte nationale de presse, avec une adaptation des critères d’attribution aux évolutions du métier.

  • Uniformiser les gilets d’identification des journalistes sur le terrain.

  • Préférer la saisine du CORED (Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie) aux poursuites judiciaires.

  • Promouvoir une éducation aux médias à destination des partis politiques, militants et citoyens.

  • Construire des maisons de la presse régionales, pour offrir un cadre de travail sécurisé.

  • Mettre en place un dispositif de veille et d’assistance en faveur des journalistes incarcérés et de leurs familles.

     




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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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