Sonko raille Barthélémy Dias: «Certains candidats n'ont même pas le baccalauréat»
Sonko raille Barthélémy Dias
Insécurité à Thiès : Dr Babacar Diop Interpelle Le Directeur Général De La Police Nationale

La scène s’ajoute à une série noire dans lacapitale du rail. Un vendeur de conteneurs, attaqué à son domicile, a été délesté de 7 millions de francs CFA. Un jeune conducteur de moto-taxis Djakarta, brûlé vif à proximité du lycée El Hadji Malick Sy, a succombé à ses blessures. Pour le maire, l’heure n’est plus aux constats.
Face à cette montée de l’insécurité, Dr Babacar Diop annonce une action immédiate. Une lettre sera transmise au Directeur général de la Police nationale. Une démarche officielle, motivée par un constat limpide : « Avec près de 500 000 habitants, la ville ne dispose actuellement que de deux commissariats et trois postes de police », indique le communiqué de la mairie qui dénonce, par ailleurs, une présence policière « largement insuffisante » au regard de la pression démographique et de l’évolution des menaces.
Dans ce contexte, l’élu local prône une approche structurée. Il envisage la création de polices d’arrondissement, l’installation de nouveaux postes de police, l’intensification des patrouilles mixtes, mais aussi une implication accrue des citoyens à travers des comités de vigilance.
La question de la coordination sécuritaire entre les différentes forces est également posée. En périphérie de Thiès, certaines zones échappent à la couverture de la police nationale, relevant de la gendarmerie ou d’autres communes administratives. Dr Diop y voit une faille dans le maillage sécuritaire. Il plaide pour une meilleure articulation entre les dispositifs, notamment aux frontières intercommunales.
Dans le même souffle, le maire a insisté sur un facteur souvent négligé : l’éclairage public. À ce sujet, il rappelle que Darou Salam, où s’est produit le meurtre de Mme Ndiaye, compte plus de 6 000 ménages. Ce quartier a été le premier bénéficiaire du programme d’éclairage initié par la municipalité. Un effort louable, mais qu’il faut généraliser.
Le maire de Thiès appelle aussi à agir sur d’autres leviers. Investir dans les espaces de loisirs, revitaliser la vie sociale, encadrer la jeunesse.
Autre sujet sensible abordé dans son intervention celui des flux migratoires. La ville de Thiès, par sa position stratégique, accueille régulièrement des personnes venues de régions instables du continent. Le maire prévient : « Thiès est une ville d’accueil et une ville par essence africaine. Mais nous devons anticiper les changements démographiques et les défis qu’ils posent ». Il invite les autorités à encadrer ces dynamiques pour prévenir les tensions sociales.
TAKUSSANOU SAFAR
Insécurité à Thiès : Dr Babacar Diop Interpelle Le Directeur Général De La Police Nationale

La scène s’ajoute à une série noire dans lacapitale du rail. Un vendeur de conteneurs, attaqué à son domicile, a été délesté de 7 millions de francs CFA. Un jeune conducteur de moto-taxis Djakarta, brûlé vif à proximité du lycée El Hadji Malick Sy, a succombé à ses blessures. Pour le maire, l’heure n’est plus aux constats.
Face à cette montée de l’insécurité, Dr Babacar Diop annonce une action immédiate. Une lettre sera transmise au Directeur général de la Police nationale. Une démarche officielle, motivée par un constat limpide : « Avec près de 500 000 habitants, la ville ne dispose actuellement que de deux commissariats et trois postes de police », indique le communiqué de la mairie qui dénonce, par ailleurs, une présence policière « largement insuffisante » au regard de la pression démographique et de l’évolution des menaces.
Dans ce contexte, l’élu local prône une approche structurée. Il envisage la création de polices d’arrondissement, l’installation de nouveaux postes de police, l’intensification des patrouilles mixtes, mais aussi une implication accrue des citoyens à travers des comités de vigilance.
La question de la coordination sécuritaire entre les différentes forces est également posée. En périphérie de Thiès, certaines zones échappent à la couverture de la police nationale, relevant de la gendarmerie ou d’autres communes administratives. Dr Diop y voit une faille dans le maillage sécuritaire. Il plaide pour une meilleure articulation entre les dispositifs, notamment aux frontières intercommunales.
Dans le même souffle, le maire a insisté sur un facteur souvent négligé : l’éclairage public. À ce sujet, il rappelle que Darou Salam, où s’est produit le meurtre de Mme Ndiaye, compte plus de 6 000 ménages. Ce quartier a été le premier bénéficiaire du programme d’éclairage initié par la municipalité. Un effort louable, mais qu’il faut généraliser.
Le maire de Thiès appelle aussi à agir sur d’autres leviers. Investir dans les espaces de loisirs, revitaliser la vie sociale, encadrer la jeunesse.
Autre sujet sensible abordé dans son intervention celui des flux migratoires. La ville de Thiès, par sa position stratégique, accueille régulièrement des personnes venues de régions instables du continent. Le maire prévient : « Thiès est une ville d’accueil et une ville par essence africaine. Mais nous devons anticiper les changements démographiques et les défis qu’ils posent ». Il invite les autorités à encadrer ces dynamiques pour prévenir les tensions sociales.
Ousmane Sonko Propose la Fusion de l’IPRES et de la CSS pour Réformer le Système de Protection Sociale

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a proposé une réforme majeure du système de protection sociale sénégalais, en appelant à une éventuelle fusion entre l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et la Caisse de sécurité sociale (CSS).
Cette proposition vise à créer une institution unique, plus performante, capable d'assurer une meilleure gouvernance et de répondre aux défis persistants liés à l’efficacité, à l’inclusion et à la qualité des prestations sociales.
M. Sonko a chargé le ministre du Travail, en collaboration avec le Secrétaire général du Gouvernement, d’accélérer l’élaboration et l’adoption du nouveau Code de la sécurité sociale, dans un souci d’unification et de modernisation du secteur.
Le chef du gouvernement a dressé un constat préoccupant : de nombreuses catégories de citoyens sont encore exclues du système actuel, notamment les travailleurs non salariés et ceux évoluant dans le secteur informel. Les tentatives d’élargissement de la couverture sociale n’ont pas permis de combler ces lacunes structurelles.
En outre, le faible niveau des pensions et les carences dans la qualité des services rendent le système de retraite peu attrayant et inefficace pour nombre de bénéficiaires. L’existence de multiples organes de gestion est également pointée du doigt, rendant difficile la mise en place d’une politique sociale cohérente et centralisée.
Avec cette réforme, le gouvernement entend poser les bases d’une politique sociale unifiée, solidaire et plus inclusive, à la hauteur des aspirations des travailleurs sénégalais.
aps
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