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Mamadou Ibra Kane tacle Aliou Sall : « Il ne comprend rien aux médias »


Rédigé le Lundi 23 Juin 2025 à 08:45 | Lu 15 fois | 0 commentaire(s)



Le ton est monté ce dimanche sur le plateau de l’émission « Jury du Dimanche ». Invité de l’émission, Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), a lancé une charge virulente contre le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Aliou Sall. Il l’accuse d’incompétence dans la gestion d’un secteur qu’il juge au bord de l’effondrement. « Si maintenant j’estime que le ministre est incompétent, comme je le dis souvent en wolof, c’est un grand “tchouné”. Ce n’est pas l’insulter, c’est dire qu’il ne comprend rien aux médias ni à leur rôle stratégique dans un État. Il est en train de s’embourber dans une lutte contre les médias qui n’a pas sa raison d’être », a-t-il déclaré.
 
Revenant sur la crise de la presse, Mamadou Ibra Kane souligne que les signaux sont au rouge, marqués par des crises financières, une absence de vision et des mesures jugées arbitraires. « La récente suspension par la Cour suprême d’un arrêté du ministère ordonnant la cessation de diffusion de 381 médias est un exemple éloquent de dérive administrative », affirme-t-il. Et d’ajouter : « Imaginez le nombre d’emplois et de salaires supprimés ! Des milliers de personnes impactées par une décision bâclée. Il faut davantage de rigueur et de concertation. »
 
Crise économique
 
Le président du CDEPS a également remis sur la table l’affaire des décodeurs EXCAF, qu’il qualifie de « crime économique ». Il pointe du doigt la nouvelle direction de la Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), accusée d’avoir signé un contrat de distribution avec une société malienne en violation des conventions existantes. « Même si cette entreprise est membre de l’UEMOA et de la CEDEAO, elle ne peut se substituer à EXCAF sans rupture de contrat et sans base légale. Où est passée la défense de l’intérêt national ? » s’est-il indigné.
 
Malgré les critiques, Mamadou Ibra Kane salue le deuxième appel au dialogue lancé récemment par le président de la République, espérant qu’il débouche sur de véritables réformes. « Ce dialogue est une chance à saisir. Il est temps de reconstruire notre secteur sur des bases solides, avec des textes appliqués, des institutions crédibles et des acteurs responsables. »
 
 
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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