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Pollution à Djegem : des élèves intoxiqués en pleine épreuve du Bac à cause d’une usine de farine de poisson


Rédigé le Samedi 5 Juillet 2025 à 16:25 | Lu 5 fois | 0 commentaire(s)


Des fumées toxiques émises par une usine à Sandiara ont perturbé les épreuves du Bac à Djegem. Le collectif local dénonce une atteinte grave à la santé publique.


À Djegem, dans la commune de Sandiara (département de Mbour), la session 2025 du baccalauréat a pris une tournure dramatique. Des fumées épaisses et toxiques issues d’une usine de farine de poisson ont sérieusement perturbé les épreuves, plongeant candidats et encadreurs dans un véritable cauchemar.

C’est le Collectif de lutte contre l’implantation des usines de farine de poisson, dirigé par Aliou Sène, qui a tiré la sonnette d’alarme. Alertée, l’équipe de Dakaractu Mbour s’est rendue sur les lieux pour constater une situation alarmante : des élèves suffoquant, les yeux rougis, la gorge nouée, contraints de composer dans une atmosphère saturée de fumées nocives.

Un enseignant, outré, résume l’indignation générale :
« Comment attendre des résultats satisfaisants quand les élèves doivent respirer des émanations toxiques pendant plusieurs heures ? »

Le désarroi est profond parmi les habitants de Djegem. Parents d’élèves, enseignants et jeunes manifestent une colère sourde face à un danger qu’ils jugent désormais insupportable.
Une mère de famille, bouleversée, déclare :
« Ce n’est plus seulement une question d’environnement. C’est une question de santé, d’avenir. On ne peut plus rester silencieux. »

Face à cette situation jugée intenable, le collectif envisage d’internationaliser la mobilisation. Il prévoit notamment de solliciter des ONG comme Greenpeace, tout en portant le dossier devant les autorités nationales pour obtenir une réaction urgente.

Ce drame met en lumière le dilemme entre industrialisation rapide et protection des populations locales. À Djegem, c’est toute une jeunesse qui se retrouve exposée — au sens propre comme au figuré — alors qu’elle tente de franchir une étape déterminante de sa vie scolaire.

dakaractu




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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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