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Convocation des magistrats à l’Assemblée nationale : Le Conseil constitutionnel s’y oppose


Rédigé le Samedi 26 Juillet 2025 à 04:18 | Lu 13 fois | 0 commentaire(s)



Convocation des magistrats à l’Assemblée nationale : Le Conseil constitutionnel s’y oppose
Le Conseil constitutionnel a infligé un sérieux rappel à l’ordre aux députés de l’Assemblée nationale, en censurant plusieurs dispositions de la récente loi organique sur le Règlement intérieur. Dans sa décision n°2/C/2025, la haute juridiction a jugé inconstitutionnelles les tentatives du Parlement d’auditionner des magistrats dans le cadre des commissions d’enquête.
En abrogeant les anciennes lois organiques de 1978 et 2002 pour adopter la loi 09/2025 du 27 juin 2025, l’Assemblée nationale pensait moderniser ses règles. Mais certaines dispositions ont franchi une ligne rouge. Pour les "sept sages", autoriser la convocation des magistrats par le législatif constitue une atteinte flagrante à l’indépendance de la justice, principe sacré garanti par l’article 88 de la Constitution.
« La séparation des pouvoirs interdit toute immixtion du législatif dans la fonction juridictionnelle », martèle le Conseil, dénonçant une ingérence inacceptable du politique dans le judiciaire.
Le Conseil a rappelé que les juges ne sont pas justiciables devant les députés, sauf à respecter des conditions strictes. Une audition ne saurait être ni obligatoire, ni intrusive dans des affaires en cours ou passées. Le magistrat ne peut comparaître que volontairement, et uniquement pour évoquer des faits non couverts par le secret judiciaire.
 Des articles invalidés
Ainsi, plusieurs articles de la nouvelle loi sont purement et simplement déclarés contraires à la Constitution :
L’alinéa 2 de l’article 56
L’alinéa 6 de l’article 60
L’alinéa 6 de l’article 111
Et l’article 134 dans son intégralité
En revanche, l’alinéa 5 de l’article 56 est validé, mais avec des réserves d’interprétation très strictes. Le Conseil précise que toute comparution d’un magistrat doit respecter sa liberté fonctionnelle et ne peut s’apparenter à une mise en cause déguisée.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
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Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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