Affaire des 500 millions détournés : Maodo Malick Mbaye attendu devant le juge le 23 juin
Rédigé le Mardi 10 Juin 2025 à 17:37 | Lu 6 fois | 0 commentaire(s)
Recherché depuis avril dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet financier, Maodo Malick Mbaye, ancien directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo) et figure bien connue de l’Alliance pour la République (Apr), a été interpellé par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Thiès, avant d’être libéré sous convocation. Selon des informations obtenues par Seneweb, l’arrestation est intervenue après plusieurs semaines de traque. Maodo Malick Mbaye, absent du territoire au moment où l’affaire a éclaté, s’était soustrait à la justice depuis l’ouverture de l’enquête en avril. Celle-ci concerne un présumé détournement de fonds publics estimé à 500 millions de francs CFA au sein de l’Anamo. Au moment de l’éclatement du scandale, la SR de Thiès avait déjà procédé au déferrement d’une dizaine de personnes liées à ce dossier. Maodo Malick Mbaye, alors à l’étranger, n’avait pas encore été entendu. C’est désormais chose faite, mais l’ancien directeur n’a pas été maintenu en garde à vue. Il a été relâché sur convocation, avec obligation de se présenter devant le juge d’instruction du Pôle judiciaire et financier (PJF) le 23 juin prochain. Le rendez-vous du 23 juin pourrait s’avérer déterminant pour l’avenir judiciaire de Maodo Malick Mbaye.
Convocation des magistrats à l’Assemblée nationale : Le Conseil constitutionnel s’y oppose
Le Conseil constitutionnel a infligé un sérieux rappel à l’ordre aux députés de l’Assemblée nationale, en censurant plusieurs dispositions de la récente loi organique sur le Règlement intérieur. Dans sa décision n°2/C/2025, la haute juridiction a jugé inconstitutionnelles les tentatives du Parlement d’auditionner des magistrats dans le cadre des commissions d’enquête. En abrogeant les anciennes lois organiques de 1978 et 2002 pour adopter la loi 09/2025 du 27 juin 2025, l’Assemblée nationale pensait moderniser ses règles. Mais certaines dispositions ont franchi une ligne rouge. Pour les "sept sages", autoriser la convocation des magistrats par le législatif constitue une atteinte flagrante à l’indépendance de la justice, principe sacré garanti par l’article 88 de la Constitution. « La séparation des pouvoirs interdit toute immixtion du législatif dans la fonction juridictionnelle », martèle le Conseil, dénonçant une ingérence inacceptable du politique dans le judiciaire. Le Conseil a rappelé que les juges ne sont pas justiciables devant les députés, sauf à respecter des conditions strictes. Une audition ne saurait être ni obligatoire, ni intrusive dans des affaires en cours ou passées. Le magistrat ne peut comparaître que volontairement, et uniquement pour évoquer des faits non couverts par le secret judiciaire. Des articles invalidés Ainsi, plusieurs articles de la nouvelle loi sont purement et simplement déclarés contraires à la Constitution : L’alinéa 2 de l’article 56 L’alinéa 6 de l’article 60 L’alinéa 6 de l’article 111 Et l’article 134 dans son intégralité En revanche, l’alinéa 5 de l’article 56 est validé, mais avec des réserves d’interprétation très strictes. Le Conseil précise que toute comparution d’un magistrat doit respecter sa liberté fonctionnelle et ne peut s’apparenter à une mise en cause déguisée.
Convocation des magistrats à l’Assemblée nationale : Le Conseil constitutionnel s’y oppose
Le Conseil constitutionnel a infligé un sérieux rappel à l’ordre aux députés de l’Assemblée nationale, en censurant plusieurs dispositions de la récente loi organique sur le Règlement intérieur. Dans sa décision n°2/C/2025, la haute juridiction a jugé inconstitutionnelles les tentatives du Parlement d’auditionner des magistrats dans le cadre des commissions d’enquête. En abrogeant les anciennes lois organiques de 1978 et 2002 pour adopter la loi 09/2025 du 27 juin 2025, l’Assemblée nationale pensait moderniser ses règles. Mais certaines dispositions ont franchi une ligne rouge. Pour les "sept sages", autoriser la convocation des magistrats par le législatif constitue une atteinte flagrante à l’indépendance de la justice, principe sacré garanti par l’article 88 de la Constitution. « La séparation des pouvoirs interdit toute immixtion du législatif dans la fonction juridictionnelle », martèle le Conseil, dénonçant une ingérence inacceptable du politique dans le judiciaire. Le Conseil a rappelé que les juges ne sont pas justiciables devant les députés, sauf à respecter des conditions strictes. Une audition ne saurait être ni obligatoire, ni intrusive dans des affaires en cours ou passées. Le magistrat ne peut comparaître que volontairement, et uniquement pour évoquer des faits non couverts par le secret judiciaire. Des articles invalidés Ainsi, plusieurs articles de la nouvelle loi sont purement et simplement déclarés contraires à la Constitution : L’alinéa 2 de l’article 56 L’alinéa 6 de l’article 60 L’alinéa 6 de l’article 111 Et l’article 134 dans son intégralité En revanche, l’alinéa 5 de l’article 56 est validé, mais avec des réserves d’interprétation très strictes. Le Conseil précise que toute comparution d’un magistrat doit respecter sa liberté fonctionnelle et ne peut s’apparenter à une mise en cause déguisée.
Ousmane Sonko Propose la Fusion de l’IPRES et de la CSS pour Réformer le Système de Protection Sociale
Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a proposé une réforme majeure du système de protection sociale sénégalais, en appelant à une éventuelle fusion entre l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et la Caisse de sécurité sociale (CSS).
Cette proposition vise à créer une institution unique, plus performante, capable d'assurer une meilleure gouvernance et de répondre aux défis persistants liés à l’efficacité, à l’inclusion et à la qualité des prestations sociales.
M. Sonko a chargé le ministre du Travail, en collaboration avec le Secrétaire général du Gouvernement, d’accélérer l’élaboration et l’adoption du nouveau Code de la sécurité sociale, dans un souci d’unification et de modernisation du secteur.
Le chef du gouvernement a dressé un constat préoccupant : de nombreuses catégories de citoyens sont encore exclues du système actuel, notamment les travailleurs non salariés et ceux évoluant dans le secteur informel. Les tentatives d’élargissement de la couverture sociale n’ont pas permis de combler ces lacunes structurelles.
En outre, le faible niveau des pensions et les carences dans la qualité des services rendent le système de retraite peu attrayant et inefficace pour nombre de bénéficiaires. L’existence de multiples organes de gestion est également pointée du doigt, rendant difficile la mise en place d’une politique sociale cohérente et centralisée.
Avec cette réforme, le gouvernement entend poser les bases d’une politique sociale unifiée, solidaire et plus inclusive, à la hauteur des aspirations des travailleurs sénégalais.
aps
Présidence Fédération sénégalaise de football : Mady Touré annonce officiellement sa candidature
Présidence Fédération sénégalaise de football : Mady Touré annonce officiellement sa candidature
C’est à l’occasion d’une double fête religieuse marquée par la Tabaski et la Pentecôte, que Mady Touré a choisi de s’adresser aux présidents de club et de ligue pour leur présenter ses vœux… et une annonce majeure : sa candidature officielle à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Dans une déclaration empreinte d’émotion et d’ambition, le président de Génération Foot a exprimé sa volonté d’ouvrir un nouveau chapitre pour le football sénégalais. Fort de son expérience dans la formation, l’encadrement des jeunes et la rigueur managériale, Mady Touré affirme vouloir mettre ses compétences au service d’une fédération plus forte, plus inclusive et tournée vers l’avenir.
« Mon ambition est de mettre en pratique une vision claire et audacieuse pour l’avenir de notre football, avec des bases solides et durables », a-t-il déclaré.
La candidature de Mady Touré se veut collaborative. Il propose une gouvernance plus lisible, recentrée sur les clubs, mais aussi plus dynamique et ouverte à tous les acteurs : femmes, jeunes, amateurs, professionnels, arbitres, supporters, médias…
Son programme, encore en gestation, se veut le fruit d’une « intelligence collective » et d’une concertation élargie. Il met l’accent sur la formation, l’emploi, la compétitivité et les partenariats structurants, afin de bâtir une stratégie pérenne et équitable.
Mady Touré a également annoncé qu’un lancement officiel de sa campagne aura lieu avant le 30 juin, avec à la clé la présentation détaillée de son programme. Les présidents de club et de ligue recevront prochainement une invitation personnalisée à cet événement.
Il conclut son message par un appel à l’unité et à l’action collective : « Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir radieux pour notre football. »
Avec cette déclaration, la course à la présidence de la FSF s’anime un peu plus et les prochaines semaines s’annoncent décisives pour le futur du football sénégalais.
Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam