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Suppression Cese et Hcct : « En soumettant ce projet de loi, le président de la République et le gouvernement savaient qu’il n’avait aucune chance de passer » (TAS)


Rédigé le Dimanche 1 Septembre 2024 à 22:52 | Lu 13 fois | 0 commentaire(s)



Suppression Cese et Hcct : « En soumettant ce projet de loi, le président de la République et le gouvernement savaient qu’il n’avait aucune chance de passer » (TAS)
Sauf surprise, le projet de loi portant dissolution du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) sera rejeté en plénière demain lundi 2 septembre. Après un premier revers en commission des lois, hier (16 voix contre et 14 pour) samedi 31 août, les députés du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY) majoritaire à l’Assemblée nationale (83 sièges sur 165) n’entendent laisser aucune marge de manœuvre au Président Diomaye Faye qui a besoin de 99 députés (soit 3/5 des sièges) pour faire passer sa modification constitutionnelle.
 
 
 
Député non-inscrit, Thierno Alassane Sall (TAS) ne croit pas au miracle. Pour lui, l’affaire est déjà pliée. « Pour l’essentiel ce sont des responsables de Bby, à part quelques membres de la société civile et du patronat, qui sont majoritairement dans ces deux institutions. Il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. La situation sera à peu près la même en plénière ce lundi. Il s’agit de modifier la constitution et il faut 3/5 des sièges. Il faudrait alors qu’au moins une vingtaine des députés de Benno s’associent pour que la révision passe », explique le député, invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm.
 
 
 
Ce que regrette TAS dans cette affaire, c’est qu’en soumettant ce projet de loi, selon lui, « le président de la République et le gouvernement savaient qu’il n’avait aucune chance de passer ». « C’est cela qui est un peu triste et dommage », soutient-il.
 
 
 
« Ces institutions nous sommes pour leur suppression parce que nous avons toujours dit dans notre programme nous la République des valeurs qu’on allait affecter le budget de ces institutions (15 milliards par an) dans la mise en place de cliniques privées pour pouvoir fournir une santé de proximité de qualité dans les zones rurales », suggère TAS qui adhère parfaitement à la rationalisation des dépenses de l’État qui a été avancée pour justifier la dissolution de ces institutions jugées ‘’budgétivores’’.
 
 
 
Cependant, confie le candidat à la dernière élection présidentielle, « si on veut réellement rationaliser, il faudrait également supprimer les fonds politiques ou caisses noires comme on les appelle trivialement ». D’ailleurs, rappelle-t-il, Ousmane Sonko avait dit que c’est ‘’Haram’’ parce qu’elles servent à corrompre le personnel politique. « Et cela ne demande aucun vote. Mais ils ne l’ont pas fait », constate-t-il pour le déplorer.
 
 
 
Le président de la République abordant cette question, lors d’une interview accordée à la presse nationale à l’occasion de ses 100 premiers jours de pouvoir, avait soutenu qu’il allait mettre en place une commission pour surveiller l’utilisation de ces fonds dit politiques. « Je dois rappeler que ce n’est pas au président de la République de le faire mais à l’Assemblée. C’est le parlement qui doit dire comment ces fonds doivent être utilisés et surveillés », rétorque TAS.
 
 
 
 
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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