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Présidentielle 2024 : Anta Babacar Ngom veut «instaurer une rupture radicale»


Rédigé le Samedi 22 Juillet 2023 à 18:52 | Lu 55 fois | 0 commentaire(s)



CC Flickr BluEyedA73
Candidate de la Présidentielle du 25 février 2024, Anta Babacar Ngom a décliné ses ambitions. La présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC) dit avoir préconisé « une rupture radicale », une fois portée à la tête du Sénégal.
 
« Je fais partie de cette génération qui, voyant les limites du système politique actuel, a décidé d’instaurer une rupture radicale, de proposer une alternative réaliste et constructive », a-t-elle confié à « Jeune Afrique », en pleine tournée nationale menée jusqu’à la fin de l’année pour se faire connaître et recueillir les quelque 50 000 signatures requises. « Cela se passe bien, même mieux que prévu », assure la candidate, sans toutefois donner le nombre de soutiens déjà obtenus.
 
Interrogée sur sa candidature à la prochaine Présidentielle, la dirigeante de la Sedima a tenu à préciser que « (s(on) engagement n’est pas le fait d’un caprice ou d’une lubie », affirmant avoir voulu sauter le pas dès 2021, après les émeutes meurtrières provoquées par l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, poursuivi pour viols.
 
 Si, à l’époque, Anta Babacar Ngom Diack échoue à emporter l’adhésion de sa famille, deux ans plus tard, à l’été 2023, alors que des violences se sont reproduites, elle y parvient en annonçant, à la fin d’août, sa candidature, qui se veut être celle « de la renaissance du Sénégal », a écrit "JA".
 
Formée au Canada et en France, elle met en avant son expérience de « capitaine d’industrie » à la tête de la Sedima depuis la fin de 2015. « Elle a beau avoir fait ses preuves à la tête de l’une des plus importantes structures privées du pays et appartenir à une grande famille de la banlieue de Dakar, elle n’est pas connue dans les quatorze régions du Sénégal », commente pour nos confrères du magazine panafricain un connaisseur de la famille Ngom, qui juge l’entrée dans la course à la présidentielle « prématurée ».
 
« Je me suis engagée pour l’élection de Macky Sall, en 2012»
 
Autre point faible à ses yeux : qu’Anta Babacar Ngom Diack ait fait partie de l’équipe de campagne de Macky Sall lors du scrutin de 2012. « Je me suis en effet engagée durant six mois afin qu’il devienne le quatrième président de la République, tout en sachant que je retournerai dans l’industrie dès l’investiture passée », raconte la candidate. 
 
« Si je ne peux qu’être déçue par le fait que projet imaginé n’a pas été mis en œuvre, j’ai la chance de n’être responsable d’aucun bilan. Mon manque d’expérience politique, que certains qualifient de faiblesse, est pour moi une force », affirme-t-elle à « Jeune Afrique », expliquant être en train de constituer une « génération Anta Babacar », à savoir un noyau de militants proposant localement des activités sportives, culturelles et éducatives à destination des 18-35 ans.
 
Elle « incarne la volonté des femmes de prendre toute leur place dans le développement de notre pays, ce que l’on ne peut que saluer », met en avant un acteur du monde économique, se réjouissant du nombre de prétendants issus de cette sphère, mais anticipant la nécessité de se rassembler in fine derrière celui ou celle qui franchira l’obstacle des parrainages.
 
« Si ce n’est pas cette fois-ci, ce sera la suivante… », ajoute la même source citée par "JA", rappelant la difficulté pour des personnalités extérieures à l’appareil politique de tirer leur épingle du jeu. 
 
« L’expérience a montré que, bien souvent, les gens ne votent pas pour un programme ni même pour une personne, mais se laissent guider par des considérations plus terre à terre, comme un petit billet », reprend-il, pour expliquer la quasi-impossibilité pour un novice en politique de percer. 
 
 
 
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

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