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Mohammed VI lance la modernisation du port de Casablanca


Rédigé le Vendredi 19 Septembre 2025 à 13:09 | Lu 5 fois | 0 commentaire(s)



Lancé en octobre 2024 par les nouvelles autorités avec un financement de 18 493,83 milliards FCFA sur cinq ans, l’Agenda « Sénégal 2050 » nécessite une diversification des sources de financement. Pour la première fois, l’État ouvre un emprunt obligataire à sa diaspora, mobilisant l’épargne des ressortissants à l’étranger dans cette stratégie de développement endogène.
Le gouvernement sénégalais a annonc jeudi le lancement d’un emprunt obligataire par appel public à l’épargne de 300 milliards de francs CFA, marqué par une innovation majeure : l’ouverture aux Sénégalais de la diaspora.
La période de souscription de cette troisième émission obligataire de l’année 2025 s’étalera du 22 septembre au 10 octobre, selon un communiqué du ministère des Finances et du Budget rendu public ce mercredi à Dakar.
L’opération, structurée en collaboration avec la Société de gestion et d’intermédiation Impaxis Securities comme arrangeur principal, s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de diversification des sources de financement de l’économie nationale.
Financer l’Agenda « Sénégal 2050 »
Cette opération financière s’inscrit dans la mise en œuvre de l’Agenda « Sénégal 2050 », le nouveau référentiel des politiques publiques lancé en octobre 2024 par le président Bassirou Diomaye Faye. Ce plan, qui remplace le Plan Sénégal émergent (PSE) de l’ancien régime, nécessite un financement colossal de 18 493,83 milliards FCFA pour sa première phase (2025-2029).
Selon les prévisions officielles, 62,3% de ces ressources seront mobilisées par le secteur public, 14,1% par le secteur privé et 23,6% via des partenariats public-privé (PPP). L’État vise une croissance économique de 7% d’ici 2029 et ambitionne de ramener le ratio d’endettement de 84% à 70% d’ici la fin du premier mandat présidentiel.
Les fonds levés alimenteront le financement de projets stratégiques dans des secteurs prioritaires : éducation, santé, énergies renouvelables, agriculture, numérique, logistique et aménagement du territoire. Le plan prévoit notamment la décentralisation autour de huit pôles territoriaux pour créer des champions nationaux et développer un secteur privé fort.
« Cette opération constitue un instrument fiable et compétitif garantissant sécurité et rendement aux souscripteurs, tout en participant à la concrétisation des projets structurants », souligne le communiqué officiel.
Innovation diaspora
La grande nouveauté de cette émission réside dans l’introduction d’un volet spécifiquement dédié à la diaspora sénégalaise, permettant aux ressortissants établis à l’étranger de participer directement au financement du développement national « à travers un dispositif simple et sécurisé ».
Cette initiative répond à la volonté des nouvelles autorités de mobiliser la diaspora sénégalaise, qui joue déjà un rôle crucial dans l’économie grâce à ses envois de fonds. Elle s’inscrit dans la stratégie de diversification des financements à travers des « mécanismes innovants », comme l’avait annoncé Souleymane Diallo, directeur de la Planification des politiques économiques.
Cette initiative vise à mobiliser l’épargne des millions de Sénégalais résidant hors du pays et témoigne de la volonté étatique d’associer toutes les composantes de la nation au processus de développement.
Consolidation de la souveraineté économique
L’emprunt obligataire s’inscrit dans une démarche plus large de « consolidation de la souveraineté économique » par le recours à des modes de financement alternatifs impliquant investisseurs nationaux, diaspora et partenaires internationaux.
Cette stratégie fait écho aux orientations du parti Pastef, arrivé au pouvoir en mars 2024, qui prône un développement « juste, prospère et souverain ». L’audit des finances publiques mené à l’arrivée des nouvelles autorités avait révélé de « graves errements » du régime précédent, avec notamment 57% des recettes mobilisées allouées au service de la dette en 2023.
Le gouvernement mise sur le succès des précédentes émissions pour confirmer « la crédibilité de l’État du Sénégal sur les marchés financiers » et la « confiance renouvelée des investisseurs nationaux et internationaux ».
L’exécutif appelle l’ensemble des citoyens, résidents et diaspora, ainsi que les investisseurs institutionnels et privés, à « répondre massivement à cet appel » pour édifier « un Sénégal plus souverain, solidaire et prospère ».



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam