Dans une déclaration diffusée publiquement, Alioune Tine déplore le climat politique tendu et l’escalade verbale dans le débat public. « Pas sur Facebook, je bloque les insulteurs, je ne les mets pas en prison. Je n’en ai pas le pouvoir », a-t-il affirmé, dénonçant les dérives d’un environnement marqué par les fake news, les théories complotistes et l’antagonisme permanent. « Nous avons toujours prôné le respect mutuel entre adversaires politiques. Aujourd’hui, c’est le règne de la radicalisation, de la frontière ami/ennemi. Personne n’y gagne », a-t-il regretté.
Le fondateur d’Afrikajom Center estime que le pays traverse une période critique, qui nécessite une rupture en profondeur : « Dire que le pays va mal n’est pas un excès de langage. Les solutions sont là, à portée de main. Il faut engager une rupture systémique avec une nation unie, confiante et conquérante. »
Pour Alioune Tine, continuer sur la voie du « Gatsa Gatsa », slogan devenu symbole de confrontation politique, reviendrait à prolonger un monde de cauchemar. Il appelle donc les autorités à faire preuve de responsabilité et à apaiser le climat social et politique.