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Après 36 morts et 200 000 déplacés, la Thaïlande et le Cambodge signent un accord de cessez-le-feu


Rédigé le Mardi 29 Juillet 2025 à 05:53 | Lu 113 fois | 0 commentaire(s)



Les dirigeants thaïlandais et cambodgiens ont convenu, lundi 28 juillet, d’un cessez-le-feu « immédiat et inconditionnel » pour mettre fin aux affrontements meurtriers survenus ces derniers jours à leur frontière commune. L’annonce a été faite par le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim à l’issue de pourparlers tenus en Malaisie, pays actuellement à la tête de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean).
Ce cessez-le-feu entrera en vigueur « à compter de minuit ce soir ». « C’est définitif, a-t-il déclaré aux côtés des Premiers ministres cambodgien et thaïlandais. C'est un premier pas vital vers la désescalade et le rétablissement de la paix et de la sécurité. »
Les tensions entre les deux voisins d’Asie du Sud-Est avaient brusquement resurgi fin mai, après la mort d’un soldat cambodgien lors d’un échange de tirs à la frontière. Depuis, les deux armées avaient massivement renforcé leur présence dans la zone, aggravant une crise déjà tendue, notamment pour la fragile coalition gouvernementale thaïlandaise.
Un « retour à la normale »
Les hostilités ont repris jeudi dernier, devenant en seulement quatre jours la flambée de violence la plus grave entre les deux pays depuis treize ans. Les affrontements ont tué au moins 36 personnes et entraîné l’évacuation de plus de 200 000 personnes vivant près de la frontière. Chaque camp a accusé l’autre d’avoir déclenché les affrontements.
« Aujourd’hui, nous avons eu une très bonne réunion et d’excellents résultats [...] qui nous permettent d’espérer mettre immédiatement un terme aux combats, a déclaré le Premier ministre cambodgien Hun Manet. Nous espérons que les solutions que le Premier ministre Anwar vient d'annoncer poseront les conditions nécessaires à la poursuite de nos discussions bilatérales, au retour à la normale des relations et serviront de base à une future désescalade des tensions. »
Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a affirmé que son pays avait accepté un cessez-le-feu qui serait appliqué « de bonne foi » par les deux parties. De son côté, Washington s'est félicité de cette accord par l'intermédiaire du chef de la diplomatie américaine, Marc Rubio : « Le président Trump et moi-même sommes déterminés à faire cesser immédiatement les violences et attendons des gouvernements du Cambodge et de la Thaïlande qu'ils respectent pleinement leurs engagements à mettre fin au conflit », a déclaré le secrétaire d'État américain dans un communiqué.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam