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Zone industrielle et agricole de Sandiara : Des travailleurs dénoncent leurs conditions vie


Rédigé le Mardi 21 Mai 2024 à 11:26 | Lu 11 fois | 0 commentaire(s)



Zone industrielle et agricole de Sandiara : Des travailleurs dénoncent leurs conditions vie
Les jeunes de Sandiara, une commune du département de Mbour, mobilisés autour d'une association, fustigent «les conditions de vie des travailleurs au niveau de la zone industrielle et agricole de notre collectivité territoriale». Ils rappellent que c'est en s’inspirant du Plan Sénégal Emergent (PSE) que l'ex-maire de Sandiara, Dr Serigne Gueye Diop, devenu aujourd’hui ministre de l'Industrie et du Commerce, avait initié un programme dénommé Plan Sandiara Emergent.
 
 
A cet effet, souligne Omar Sarr, un des responsables de ladite association, plusieurs investisseurs avaient rallié la zone de Djegueme pour installer des usines, occasionnant un recrutement massif de main-d'œuvre au sein des populations. Mais ces dernières ont vite déchanté. « Après plusieurs années d'activités, nous avons constaté une stagnation de la situation des employés qui travaillent toujours sans contrat ni bulletin de salaire, renseigne Omar Sarr. Après investigation suite aux nombreuses sollicitations reçues de la part des employés des usines et de l’entreprise agricole, nous avons constaté que nos compatriotes étaient traités au niveau de leurs espaces de travail quasiment comme des esclaves. Ils vivent une exploitation extraordinaire : sans contrat ni bulletin de salaire, pas de soins médicaux et de prise en charge en cas d'accident de travail et ils sont très souvent limogés en retour ».
 
Ces nombreuses constatations ont poussé les jeunes de la commune de Sandiara à se constituer autour d'un idéal pour réclamer « justice devant ces exploiteurs » afin de trouver des « solutions idoines pour les anciennes victimes mais aussi défendre les intérêts des actuels travailleurs ». 
 
Regroupant l'ensemble des franges de la population de la commune de Sandiara, le mouvement demande l'intervention, dans les plus brefs délais, du président de la République, du Premier ministre et du ministre de l'Industrie et du Commerce, ex-maire de Sandiara, sur « la situation de ces citoyens sénégalais lésés ».
 

 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

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