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Transferts d’argent, jeux de hasard, tabac…: La nouvelle taxation que l'Etat va appliquer !


Rédigé le Lundi 15 Septembre 2025 à 10:38 | Lu 6 fois | 0 commentaire(s)



En présentant son plan de redressement économique et social (Pres), le premier ministre, Ousmane Sonko, avait annoncé des taxes sur les jeux de hasard, les paiements marchands, les transferts d’argent, le relèvement de la fiscalité sur le tabac etc. Dans l’exposé des motifs de son projet de loi n°17/2025 modifiant la loi n°2012-31 du 31 décembre 2012 portant Code général des impôts, le gouvernement a dévoilé les contours de ces taxes qu’il compte instituer.
20% sur les gains versés aux parieurs
Ainsi, les autorités actuelles ambitionnent d’instituer une taxe sur la part de gain revenant aux opérateurs de jeux de hasard. Ladite taxe sera collectée et reversée par la société publique détentrice du monopole des jeux de hasard au Sénégal. Son taux est fixé à 20%. Dans le même sillage, le gouvernement compte instituer un prélèvement de 20% sur les gains versés aux joueurs à travers une retenue à la source.
«En appui à la politique d'incitation à l'inclusion financière, il est mis en place un dispositif fiscal favorable à l'utilisation des transactions suivant des circuits structurés et sécurisés», indique le gouvernement dans l’exposé des motifs. Il annonce aussi que le droit de timbre de 1%, auparavant applicable aux seuls paiements de plus de 100.000 francs Cfa, est élargi à tous les paiements en espèces sans plafond, ni seuil d'application.
Transferts d'argent et paiements marchands
Pour ce qui est du taux de la nouvelle taxe sur les transferts d'argent (Tta), il est fixé à 0,5% et son montant est plafonné à 2.000 francs Cfa par transaction. «Cette taxe s'applique aux opérations de transfert réalisées par tout moyen ou support technique laissant trace, notamment par voie électronique, téléphonie mobile, télégraphique ou par voie de télex ou télécopie y compris le transfert postal», indique le gouvernement.
Ladite taxe est également applicable, lorsqu'un paiement est effectué par usage d'un code marchand, ajoutent les autorités dans leur texte. Et le montant reçu par le titulaire du code marchand fait l'objet d'un prélèvement de 0,5% par l'opérateur de transfert d'argent, disent-elles.
Les retraits taxés à partir de 20 000 F Cfa
Le gouvernement souligne que les opérations de dépôt d'espèces, pour conversion en monnaie électronique auprès des opérateurs de transfert d'argent, sont exonérées de ce prélèvement, tout comme les retraits d'espèces au niveau des guichets de transfert, lorsque le montant retiré, en une journée, ne dépasse pas 20.000 francs. «Au-delà de ce montant, il est fait application sur le retrait du prélèvement au taux de 0,5 %, plafonné à 2.000 francs Cfa», lit-on dans le texte.
Les autorités comptent aussi porter le taux de la taxe sur les alcools et liquides alcoolisés importés de 50% à 65% et celui des boissons alcoolisées produites localement de de 25% à 40%. Dans le même sillage, elles annoncent dans l’exposé des motifs qu’elles procéderont à l'augmentation du taux de la taxe sur les tabacs de 70% à 100% et «à l'extension de la taxe spécifique sur les véhicules de tourisme à tous les véhicules importés au Sénégal».



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam