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Thiès- lutte contre le blanchiment de capitaux: " nous avons des risques très émergents dans les jeux en ligne"( Khadija Faye)


Rédigé le Mardi 2 Décembre 2025 à 17:40 | Lu 0 fois | 0 commentaire(s)



 
 
Un atelier de sensibilisation contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme se tient ce mardi 2 décembre 2025 dans la région de Thiès. À l'initiative du secrétariat du comité national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme qui est assuré par la Centif, la rencontre réunit les autorités administratives de la région, les élus locaux, entre autres. 
 
" Une délégation du comité national est en train de faire une campagne nationale pour sensibiliser les populations sur nos travaux en matière de stratégie nationale pour lutter contre le blanchiment de capitaux, pour lutter également contre le financement du terrorisme et contre la prolifération des armes de destruction massive", a déclaré Khadija Faye, membre du secrétariat du comité national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
 
Revenant sur la spécificité de la région de Thiès, elle a précisé. " La ville de Thiès est une ville stratégique. Nous sommes dans une ville où il y a beaucoup de populations qui nous viennent d'ailleurs et nous savons en terme de financement du terrorisme, il faut être très vigilant, mais également en lutte contre le blanchiment de capitaux. À l'instar des autres villes du pays, toutes les infractions se retrouvent également dans la ville de Thiès. Les infractions, ont peut en citer quelques unes qui sont la corruption, le détournement de deniers publics, mais nous avons également d'autres infractions liées à la fraude. Aujourd’hui, nous avons des risques très émergents dans les jeux en ligne, dans la cybercriminalité également, et dans d'autres formes de criminalité financière".
 
Prenant la parole, l'adjoint au gouverneur de Thiès, en charge du développement, Ababacar Sadikh Niang, est revenu sur les secteurs ciblés. " La région de Thiés au regard de son positionnement stratégique, il y a des secteurs qui sont ciblés. Quand on parle de la première région minière du Sénégal, on parle d'un pôle de développement économique avec des secteurs porteurs tels que le tourisme, l'industrie, l'agriculture, l'élevage, la pêche etc".
 
L'équipe du comité national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme compte poursuivre sa mission de sensibilisation dans la capitale sénégalaise...



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
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Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

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