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Thiès : les occupants de Mbour 4 souhaitent une levée de la suspension des activités sur leur site


Rédigé le Jeudi 18 Juillet 2024 à 09:45 | Lu 11 fois | 0 commentaire(s)



Le collectif des occupants de Mbour 4 a invité, mercredi, les plus hautes autorités du pays à lever la suspension qui frappe ce site, pour leur permettre de disposer de documents administratifs et de mettre leurs familles à l’abri en cette période d’hivernage. Une note de service portant suspension de certains sites, dont celui de Mbour 4, a été signée le 29 avril 2024, a rappelé Aliou Badji, chargé de la communication du collectif, lors d’un point de presse à Mbour 4.
Le bureau exécutif du collectif a été associé, le 28 juin dernier, à la rencontre d’un comité ad hoc national chargé de l’établissement des documents administratifs en instance, a-t-il ajouté.
Saluant la “vigilance” des autorités par rapport à ce dossier suivi par les services techniques, sous la supervision des autorités administratives, le collectif  demande au président Bassirou Diomaye Faye de lever la mesure de suspension, pour permettre aux occupants du site de disposer de parcelles à usage d’habitation.
Selon le président du collectif, Pape Cissé, les occupants de Mbour 4 avaient des parcelles sur le site initial de 135 hectares dans le cadre du processus de régularisation. Il a ajouté que les détenteurs des titres de 2006 devant être recasés sur le site d’extension de 196 ha, sont “dans le désarroi” depuis la prise de cette mesure.
Certains d’entre eux qui s’étaient vu attribuer des actes et qui avaient démarré leurs constructions, ont dû arrêter leur chantier, pour aller vivre en location.
Le site de Mbour 4 compte 3.643 lots, selon un recensement de la Direction de l’urbanisme, précise Pape Cissé. Sur ce nombre, 2.025 ont été régularisés et disposent de papiers.
Le collectif souhaite que soient diligentée l’obtention de documents par les personnes laissées jusque-là en rade, et que ceux qui avaient vu leurs maisons démolies, bénéficient de mesures de dédommagement de la part de l’État.
Les occupants de Mbour 4, à l’origine du déclassement de cette partie de la forêt classée de Thiès, estiment être victimes de cette mesure de suspension qui vise principalement la répartition des parcelles de la Nouvelle ville.
Le 1-er mai dernier, le chef de l’État avait effectué une visite inopinée sur le site pour constater de visu la situation.
Au total, 484 ha avaient été déclassés de la forêt classée du Plateau de Thiès par l’ancien président Macky Sall. Cette superficie est répartie en trois sites : un site initial à régulariser, un autre de recasement et une nouvelle ville.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

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