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Thiès-Ouest / 35 conseillers et le maire se regardent en chiens de faïence : Deux plaintes déposées pour diffamation et détournement de derniers publics


Rédigé le Vendredi 5 Avril 2024 à 10:16 | Lu 21 fois | 0 commentaire(s)



Le torchon brûle à la mairie de Thiès-Ouest! Au total, 35 conseillers sur 76 que compte cette commune, ont décidé de déposer une plainte contre l'édile local, le docteur Mamadou Djité pour détournement de derniers publics. Hier, ces derniers étaient convoqués à la police du 1er arrondissement de Thiès pour les besoins de l'enquête. "C'est suite à une plainte que nous avons déposée contre le maire de Thiès-Ouest, le Dr Mamadou Djité, au mois de janvier dernier. C'est une plainte pour détournement de derniers publics parce que nous avons observé avec Monsieur le maire, Mamadou Djité, une démarche nébuleuse car depuis pas mal de temps, nous lui demandons les comptes de gestion de 2022 et 2023 qu'il peine à mettre sur la table. Nous lui demandons également d'afficher la liste des bénéficiaires des 65 terrains de Mbour 4 qu'on avait octroyés à la commune de Thiès-Ouest, ce qu'il refuse également de faire. Nous lui demandons d'éclaircir les 12 millions parce qu'il avait fait voter au niveau du conseil municipal 12 millions pour un audit foncier de la commmune de Thiès-Ouest...On avait engagé un cabinet pour lequel on a payé 12 millions et depuis 2 ans, nous attendons la présentation du rapport de ce cabinet. Lors des conseils, nous lui reprochons tout le temps de ne pas partager les PV parce que vous savez sans doute que pour démarrer une réunion, on devrait lire le PV de la session précédente mais ce qui n'est pas le cas chez nous....Il avait fait lire au chargé du marché, un marché de 11 millions d'oignons que personne n'a vu au niveau du conseil municipal", a informé le conseiller municipal, Bécaye Faye.
 
Poursuivant, il ajoute : "Nous avons aussi versé dans le dossier d'autres informations notamment des décharges de somme que lui même a contre-signées. Nous avons ces éléments que nous avons versés dans le dossier. Nous avions commis un huissier de justice pour lui servir une sommation interpellative sur le dépot des PV et autres, mais il a répondu au huissier qu'il n'a aucune réponse à lui donner. Nous avons ce procès verbal de l'huissier que nous avons également versé dans le dossier".
 
Joint au téléphone, le maire a préféré nous mettre en rapport avec son chargé de communication et des relations publiques, Abdoulaye Ndione. Répondant aux accusations, ce dernier a déclaré : "Tout leur problème est que ces conseillers ignorent totalement les textes qui régissent les collectivités territoriales, notamment le CGCT, Code Général des Collectivités Territoriales. Heureusement, ils ont avoué avoir bloqué les travaux, ce qui a causé deux cas graves. Je rappelle que le maire a porté plainte contre eux pour  diffamation et dénonciation calomnieuse et le maire a été auditionné et a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées. Mais, vu que l'affaire est pendante devant la justice, le maire n'a pas voulu communiquer là-dessus, a-t-il réagi.
 
"Cependant, il faut rappeler que les parcelles attribuées à la commune sont pour toutes les populations de Thiès Ouest et c'est au maire seulement d'apprécier qui mérite le plus d'avoir une parcelle parmi elles. Il faut aussi comprendre que toutes les personnes qui contribuent de manière ponctuelle à la réalisation des objectifs de la commune sont considérées par le maire comme étant des membres de son cabinet. Pour l'audit du foncier, le maire a dit moult fois qu'il va convoquer la presse afin de partager le rapport avec les populations. Seulement, le contexte n'était pas du tout favorable, mais il va le faire sous peu. Au sujet des marchés, il faut comprendre aussi qu'il y a une cour habilitée à faire le contrôle et ce sont des experts en la matière, contrairement aux conseillers qui parlent et qui ne savent même pas les différents types de marché. En réalité, le maire, seule sa droiture et sa volonté d'être transparent l'ont poussé à leur donner les différents marchés lancés au courant de l'exercice 2023 alors qu'il n'y a aucun maire dans la ville qui parle de marché aux conseillers comme ils le demandent..."
 
Affaire à suivre !
dakaractu



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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