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Talla Sylla et Jëf-Jël appellent à respecter l’autorité républicaine face à la crise


Rédigé le Vendredi 11 Juillet 2025 à 20:27 | Lu 7 fois | 0 commentaire(s)



Talla Sylla et Jëf-Jël appellent à respecter l’autorité républicaine face à la crise
 
 
Le président du parti Jëf-Jël, Talla Sylla, a réagi aux propos d’Ousmane Sonko sur le « problème d’autorité » au Sénégal, affirmant que le pays fait face à une crise liée au non-respect des piliers républicains. « Le Sénégal traverse, et M. Ousmane Sonko le confirme lui-même, non pas une crise, mais un problème fondamental d’autorité, résidant dans la difficulté de certains à accepter les piliers inaliénables de notre République », a déclaré l’ancien maire de Thiès, interpellant la société civile, la presse, les magistrats et les démocrates.
 
Pour Talla Sylla, l’autorité repose sur trois piliers : « L’autorité divine et populaire, exprimée par le verdict souverain des urnes lors de l’élection présidentielle de mars 2024 ; l’autorité constitutionnelle et légale, définie par la Constitution et les lois ; et l’autorité présidentielle, qui établit une hiérarchie institutionnelle claire par le décret nommant le Premier ministre. »
 
Il a ajouté : « Lorsque M. Sonko affirme que le Sénégal n’est pas en crise, il confirme la nécessité de reconnaître et respecter ces autorités légitimes. » Jëf-Jël, qui se présente comme un défenseur des libertés et de la démocratie, dénonce fermement « toute tentative de saper les fondements de notre République ».
 
Un appel à protéger les contre-pouvoirs
 
Talla Sylla s’est insurgé contre les attaques visant la société civile, la presse, les magistrats et les démocrates, qualifiées d’« injustifiées, de diatribes et de menaces ». Selon lui, ces actions cherchent à « faire taire les voix indépendantes, affaiblir les contre-pouvoirs et semer la discorde, ce qui est inacceptable dans une démocratie vivante ».
 
Pour éviter que cette crise d’autorité ne dégénère, Talla Sylla propose une solution claire : « Accepter la volonté du peuple exprimée par le vote et se soumettre à la hiérarchie institutionnelle prévue par la Constitution, les lois et les règlements. » Il a rappelé que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a l’obligation de faire respecter son serment.
 
L’ancien ministre-conseiller de Macky Sall a insisté : « Il ne s’agit pas d’une affaire de parti ou d’intérêts personnels, mais de la survie de notre République et de notre démocratie. Les Sénégalais ont rejeté l’ère du parti-État et ne permettront pas l’instauration d’un homme-État. »
 
Jëf-Jël appelle à l’unité des forces vives pour sauvegarder les acquis démocratiques et garantir un avenir stable. « La République, rien que la République ! », a conclu Talla Sylla.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam