Menu

THIES ZAPPEE DE LA 44EME EDITION DU CONGRES DE L’AIMF : Babacar Diop tire à boulets rouges sur l’organisation et menace de la quitter


Rédigé le Lundi 27 Mai 2024 à 17:33 | Lu 11 fois | 0 commentaire(s)



Alors que Barthélemy Dias se réjouit de sa nouvelle nomination en tant que vice-président, secrétaire général de l’Association internationale des maires francophones (Aimf), le maire de Thiès affiche toute son amertume vis-à-vis de ladite organisation. Babacar Diop, qui n’a pas pris part à la rencontre des maires des villes francophones, explique son absence et démonte l’Aimf. L’édile de Thiès dit n’avoir pas été invité et menace même de quitter l’organisation, si Thiès ne reçoit pas le traitement qu’il mérite.
 
 
 
C’est avec dédain que le maire de Thiès s’est prononcé sur sa non-participation au 44ème congrès de l’Association internationale des maires francophones (Aimf), qui s’est tenue la semaine dernière. Babacar Diop s’est fendu d’un post sur sa page Facebook pour expliquer les raisons de son absence à cette rencontre. Il a d’emblée traité l’organisation de «chose» et «machin» qui divise les villes francophones en première classe et seconde classe. «L'Association internationale des maires francophones (Aimf) est un machin. Elle sert exclusivement de vitrine à des villes comme Paris», fulmine Babacar Diop, qui poursuit : «le 44ème Congrès de l'Aimf, qui vient de se dérouler à Lausanne sans une invitation adressée à Thiès, est une insulte de plus à la mémoire du Père fondateur de la Francophonie».
Selon M. Diop, il est en effet important de rappeler que Thiès a une histoire riche et prestigieuse dans la Francophonie, notamment en étant la ville où le regretté Léopold Sédar Senghor, Père fondateur de la Francophonie, a été le premier maire.
 
 
«L’Aimf continue de fonctionner avec une culture néocoloniale de domination»
 
 
Babacar Diop croit savoir ce qui provoque une telle attitude à l’égard de la ville de Thiès. «Il est clair que les positions de Thiès dérangent. Certains n'arrivent pas à accepter que le monde vit une nouvelle ère de dignité des villes et des peuples», renseigne-t-il, avant de déplorer l’attitude de l’Aimf. «Malheureusement, loin de s’adapter à ces nouvelles exigences démocratiques et universelles, l'Aimf continue de fonctionner avec une culture néocoloniale de domination, présupposant des villes de première classe et des villes de seconde classe».
Babacar Diop de rappeler que toutes les villes du monde sont d'égale dignité. «Le temps est donc venu de repenser l'Aimf.  Sinon, la ville de Thiès n’hésitera pas à quitter l'organisation. Je reste déterminé à défendre les intérêts de Thiès et à œuvrer pour son rayonnement», menace le maire de Thiès, qui persiste et signe : il ne restera pas silencieux devant une telle injustice et il va continuer à se battre pour que la voix de Thiès soit entendue et respectée. «Je lance un appel à toutes les villes qui ne se reconnaissent pas dans le fonctionnement actuel de l'Aimf à faire face à ces multiples forfaitures.
 
 
Ndèye khady D. FALL
 
 
 
 
 
 
THIES ZAPPEE DE LA 44EME EDITION DU CONGRES DE L’AIMF : Babacar Diop tire à boulets rouges sur l’organisation et menace de la quitter
 
 
LES ECHOS



Nouveau commentaire :


Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



BEST FM TV EN LIVE : Emission Température du 16 / 09 / 2025 : AFFARE KAWSARA AVEC MAME SENE FAYE



News

Suivez-nous
Facebook
Twitter
YouTube
Rss

Les plus récentes

Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam