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Suppression d’institutions, mutations dans l’administration : Diomaye Faye accélère la « démackysation » de l’Etat


Rédigé le Vendredi 30 Août 2024 à 14:59 | Lu 31 fois | 0 commentaire(s)



Suppression d’institutions, mutations dans l’administration : Diomaye Faye accélère la « démackysation » de l’Etat
 Au-delà des centaines de nominations déjà actées depuis la prise du pouvoir, le 2 avril dernier, le président Bassirou Diomaye Faye continue de miser sur les hommes du « Projet » pour gérer les affaires de l’Etat. D’ailleurs, la nouvelle opposition reproche au duo Sonko-Diomaye de ne pas respecter une promesse électorale de procéder par des appels à candidatures pour certains postes de responsabilités.
 
En plus des directions stratégiques, des mutations ont été opérées dans l’administration territoriale, la diplomatie, l’armée et surtout dans la magistrature avec l’affectation à Tambacounda de magistrats jugés impliqués dans les dossiers de cadre de Pastef.
 
 
 
Aujourd’hui, le nouveau régime incarné par Bassirou Diomaye Faye a mis en branle la machine devant supprimer deux institutions qui ne sont pas indispensables au Sénégal, mais qui constituent un gouffre budgétaire pour le pays, selon ses propres termes. Il s’agit notamment du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Cela, deux semaines après avoir acté la dissolution de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), dirigée par le responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Benoit Sambou.
 
Cela a été réitéré dans le communiqué ayant sanctionné le Conseil des ministres de ce mercredi 28 août. « Le Chef de l’État a informé le Conseil avoir convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire sur un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce texte propose la dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution », indique le communiqué final.
 
Et d’ajouter : « Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du projet ».
 
Ces deux institutions de la République cumulent un budget de près de 15 milliards de francs CFA, selon le budget de l’État. L’opinion sénégalaise a toujours demandé la suppression de ces institutions budgétivores.
 
Abdoulaye Daouda Diallo, président du Cese et Aminata Mbengue Ndiaye, président du Hcct, deux figures de proue et fidèles du régime de l’ex-président Macky Sall devraient donc s’en aller avec la dissolution de ces deux institutions. De même que leurs membres. Une démarche visant à supprimer davantage l’ombre de Macky Sall. Car, rappelons-le, pour le Hcct, sur les 150 membres, le président avait désigné les 70 et les 80 autres ont été élus au suffrage universel indirect. Quant au Cese, il est composé de 120 membres, dont 48 issus des organisations socioprofessionnelles, 32 personnalités qualifiées et 40 membres associés, tous de profils divers et variés. Au total, cet organe comprend 80 conseillers nommés par le Président pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois, et 40 membres associés,  choisis pour une durée d’une année renouvelable.
 
Pour dire donc que des centaines de personnalités publiques, plus ou moins favorables à Macky Sall, risquent de perdre leur salaire et avantages, si toutefois, les députés de l’Assemblée nationale adoptent le projet de loi soumis à leur appréciation. La deuxième session extraordinaire étant ouverte, ce jeudi, ils ont 15 jours pour s’y prononcer à l’occasion d’une plénière.

 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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