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Statut, pécule, réintégration : L’État réagit aux préoccupations sur les ASP


Rédigé le Mardi 5 Août 2025 à 19:33 | Lu 12 fois | 0 commentaire(s)



En réponse à une question écrite du député Guy Marius Sagna, l’État a apporté des précisions sur le statut des Assistants à la sécurité de proximité (ASP) et sur les mesures en cours pour la réintégration des ASP radiés. Voici l’intégralité du document !
Créée par le décret n°2013-1063 du 5 août 2013, l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) est placée sous la tutelle technique du ministère de l’Intérieur. Elle s’inscrit dans une dynamique de gouvernance sécuritaire de proximité, en partenariat avec les forces de sécurité, les collectivités territoriales et les acteurs sociaux.
L’assistanat à la sécurité de proximité est défini comme un pacte civique, volontaire et à durée limitée, sans lien de subordination salariale avec l’État ou les collectivités. Les ASP ne sont donc pas des agents de l’État ni soumis au Code du travail.
Initialement fixé à 50.000 FCFA, le pécule mensuel alloué aux ASP a été revalorisé à 90.000 FCFA depuis le 1er janvier 2023, suite à une résolution adoptée lors de la session extraordinaire du Conseil de Surveillance du 6 avril 2023.
Par ailleurs, les ASP bénéficient d’une prise en charge sanitaire et pharmaceutique à hauteur de 80 %, couvrant également leurs familles. Des propositions visant leur insertion professionnelle durable sont en cours d’élaboration et seront soumises aux autorités compétentes.
Concernant les ASP radiés à la suite des événements survenus entre 2021 et 2024, le gouvernement actuel, en place depuis mars 2024, a donné des instructions claires en faveur de leur réintégration.
Un comité a été mis en place, et 430 anciens ASP ont été identifiés pour reprendre du service. Ils ont déjà passé la visite médicale d’aptitude depuis mars 2025, et un centre est prêt à les accueillir pour des sessions de recyclage.
Les crédits budgétaires nécessaires sont déjà inscrits dans le budget 2025 de l’ASP. De plus, une autorisation de recrutement, validée par le Conseil de Surveillance de l’Agence, a été transmise au Ministère des Finances et du Budget pour approbation finale.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam