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Souveraineté énergétique : Ousmane Sonko annonce la fin des importations de gaz et une baisse du coût de l’électricité


Rédigé le Samedi 25 Octobre 2025 à 09:53 | Lu 13 fois | 0 commentaire(s)


Sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, le Sénégal prépare une rupture historique dans sa politique énergétique. À partir de 2026, le pays cessera toute importation de gaz pour s’appuyer exclusivement sur ses propres ressources naturelles, marquant un tournant majeur vers la souveraineté énergétique.


Le gouvernement sénégalais s’apprête à franchir une étape décisive dans sa stratégie d’indépendance énergétique. Selon "leSoleil.sn", dès 2026, le Sénégal mettra un terme à l’importation de cargaisons de gaz et s’approvisionnera uniquement à partir de ses gisements nationaux.
« Nous ne voulons plus aller chercher neuf cargaisons de gaz ailleurs. Nous allons nous approvisionner localement. Les mesures nécessaires sont déjà prises », a déclaré le Premier ministre Ousmane Sonko, devant les représentants du patronat sénégalais.
Cette orientation, qualifiée d’historique par "leSoleil.sn", devrait permettre au pays d’économiser environ 140 milliards de francs Cfa par an, tout en réduisant durablement le coût de l’énergie pour les ménages et les entreprises.
Une stratégie alignée sur la Vision Sénégal 2050
Ce virage stratégique s’inscrit dans la Vision Sénégal 2050 – Agenda national de transformation, qui ambitionne de produire la totalité de l’électricité, à partir de ressources locales : gaz, vent, soleil et eau.
L’objectif est de ramener le prix du kilowattheure autour de 60 FCfa, contre 117 actuellement, afin de soutenir l’industrialisation et favoriser la création d’emplois.
Ousmane Sonko a dénoncé le tarif actuel de 91,84 F CFA/kWh en haute tension, contre 72 FCfa en Côte d’Ivoire, le jugeant « inadmissible » pour un pays engagé dans une dynamique de développement.
Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a confirmé cette orientation, en annonçant une baisse prévisionnelle du prix du kilowattheure, une fois les réformes structurelles du secteur mises en œuvre.
SAR 2.0 : le futur pilier de la souveraineté énergétique
Pour concrétiser cette ambition, l’exécutif mise sur le projet SAR 2.0, porté par la Société Africaine de Raffinage (SAR). Cette initiative prévoit la construction d’un deuxième site de raffinage d’ici 2028, portant la capacité nationale de 1,5 million à 5 millions de tonnes par an.
Avec un coût estimé à 5 milliards de dollars (soit 3000 milliards FCfa), ce projet permettra de raffiner l’ensemble du brut extrait du champ pétrolier de Sangomar, d’assurer la souveraineté énergétique du pays et de renforcer la position du Sénégal sur le marché sous-régional.
Le chiffre d’affaires de la SAR devrait tripler, passant de 1000 à 3000 milliards FCfa, tandis qu’un partenariat stratégique avec l’APIX, soutient les études et la planification du projet.
Un pari économique et social majeur
Au-delà de ses implications techniques, cette réforme vise un objectif social : rendre l’électricité plus accessible. Une baisse du coût de l’énergie se traduirait par une amélioration du pouvoir d’achat des ménages et une compétitivité accrue pour les entreprises locales.
Mais cette transition exigera une gouvernance rigoureuse et une coordination efficace sur toute la chaîne énergétique — production, transport, stockage, distribution et régulation.
La réussite du projet dépendra enfin du renforcement des partenariats publics-privés, garants de la transformation durable du secteur.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam