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Report de la Présidentielle : Comment Taxawu Sénégal compte-t-elle renverser la tendance


Rédigé le Mardi 13 Février 2024 à 06:54 | Lu 8 fois | 0 commentaire(s)



Report de la Présidentielle : Comment Taxawu Sénégal compte-t-elle renverser la tendance
Le député-maire de la ville de Dakar, Barthélemy Dias, est catégorique et sans détour dans la lutte contre le report de l’élection présidentielle. Participant au point de presse de la coalition Taxawu Sénégal, l'édile de la capitale sénégalaise est formel : « Nous comptons nous dresser contre cette forfaiture, contre ce coup d'État », a-t-il déclaré devant l’assemblée.
 
« Ce qui se passe n'est pas un coup d'État constitutionnel ni institutionnel, mais c'est un coup d'État. Et c'est la raison pour laquelle nous informons l’opinion nationale et internationale que nous allons nous tenir contre ce coup d'État".
 
En quoi faisant ? « En restant sur des principes constitutionnels, en soutenant toutes les initiatives de lutte contre cette violation de la démocratie. À ce titre, nous comptons répondre à l'invitation de la société civile, en l'occurrence Aar Sunu Élection, pour démontrer que le peuple sénégalais est contre ce coup d'État », a annoncé le maire.
 
Le directeur de campagne de Khalifa Sall a saisi l’occasion pour avertir ses collègues députés sur les vraies intentions du président Macky Sall.   « La coalition Taxawu Sénégal l'avait dit avec force que l'Assemblée nationale du Sénégal n'est ni outillée ni habilitée à proroger le mandat du président ni reporter un scrutin. J'insiste là-dessus, parce qu'on veut nous divertir. Il faut qu’ils comprennent que dans quelques mois, si Macky Sall réussit son coup d'État, il sera le seul maître à bord et il aura les coudées franches pour dissoudre cette Assemblée nationale ».
 
 Car, explique le parlementaire, « elle aura déjà fait ses deux ans. Je vous rappelle que bien avant le terme de ces deux ans, Macky a tenté de dissoudre cette Assemblée nationale. Peut-être que les députés ne réalisent pas la gravité de l'acte qu'ils ont eu à poser".
 
Par ailleurs, Barthélemy Dias rappelle que cette fois-ci, la coalition Taxawu-Sénégal ne peut pas cautionner ou prendre part à un dialogue, si c'est pour violer la Constitution », a-t-il précisé.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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