Menu

Présidentielle 2024 : « Le silence d’Idrissa Seck déstabilise psychologiquement ses concurrents » (partisan)


Rédigé le Jeudi 7 Décembre 2023 à 18:11 | Lu 11 fois | 0 commentaire(s)



Présidentielle 2024 : « Le silence d’Idrissa Seck déstabilise psychologiquement ses concurrents » (partisan)
Depuis sa sortie brusque et fracassante de la mouvance présidentielle, en avril dernier, et l’annonce en grande pompe de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Idrissa Seck a vite repris ses vieilles habitudes. Le leader du parti Rewmi s’est, de nouveau, emmuré dans un silence assourdissant, et ce, malgré une actualité politique brûlante marquée notamment par l’affaire Ousmane Sonko, la collecte des parrainages et le dépôt des dossiers de candidature qui débute lundi prochain.


Si, pour certains de ses détracteurs, l’ancien maire de Thiès - qui se proclamait « 5e président » en 2019, avant de déchanter - serait en perte de vitesse pour avoir posé, contre toute attente, ses baluchons dans le « Macky », du côté de ses partisans, l’on parle d’une tactique politique qui commencerait à faire peur à ses adversaires. C’est le cas de Souleymane Ciss, coordonnateur de la plateforme Idy Président 2024, qui écrit, dans une contribution parvenue à Seneweb, que l’attitude de son mentor « perturbe et menace ses concurrents, les déstabilise psychologiquement, créant ainsi un état d’anxiété et de crainte dans leurs esprits, parce qu’au fond de leurs cœurs », jurant que ''Ndamal Kadior'' « est l’homme de la situation ».
 
 
« Le silence du président Idrissa Seck, un silence menaçant qui installe le doute et la peur dans l’esprit de ses adversaires politiques.
 
En réalité, le silence assourdissant du candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, monsieur Idrissa Seck, suscitant tant d'interrogations révèle deux choses : sa prise de parole nostalgique qui d’une part, regorge d’attentes et d’intérêts chez ses potentiels électeurs et d’autre part, la tension psychologique chez ses adversaires.
 
Aujourd’hui, force est de constater que la longue bipolarisation de l’espace politique sénégalais entre le camp de la continuité et celui de l’opposition dite radicale ou plus ou moins antirépublicaine a fini par créer une situation électorale inédite et embarrassante parmi les électeurs. Il est indéniable que l’opinion publique montre que ceux-ci, dans leur majorité, ne veulent pas de la continuité. Mais il est aussi manifeste qu’ils ne sont pas encore prêts à confier la gestion de leur pays à un aventurier qui serait un président de la République en stage. Qu’on se le dise, les Sénégalais sont actuellement à la croisée des chemins. Et si le silence du candidat Idrissa Seck, en quelques encablures de la Présidentielle de 2024, fait autant de bruits ; si sa prochaine prise de parole suscite autant d’attentes, c’est parce que les Sénégalais, majoritairement, lui reconnaissent ses qualités intrinsèques d’homme d’État capable d’apporter les solutions idoines à leurs maux.
 
Cependant, cet état de fait perturbe et menace ses concurrents, les déstabilise psychologiquement, créant ainsi un état d’anxiété et de crainte dans leurs esprits parce qu’au fond de leurs cœurs, le président Idrissa Seck est l’homme de la situation.
 
Aujourd’hui, le fait que certains individus, plus ou moins connus comme mercenaires de la plume, arrivent en secouristes et tentent de propager des informations nuisibles dans le dessein de semer le doute et jeter le discrédit sur l’imminente candidature de monsieur Idrissa Seck n’est pas fortuit. Mais nous leur disons que c’est peine perdue ! Sachez que le Président Idrissa Seck pour qui le leadership et l’expérience électorale sont indéniables ne cédera pas à vos pressions et manœuvres commanditées. Aucune personne ni aucune manipulation ne parviendra à influencer ses décisions. Le moment où il jugera opportun de s’adresser solennellement aux Sénégalaises et Sénégalais, c’est lui et lui seul en bon leader qui le définit.
 
En attendant ce moment crucial, nous félicitons le président Idrissa Seck pour sa haute conscience des enjeux et pour l’excellent travail qu’il est en train de mener sur le terrain sans fanfare.
 
La plateforme Idy Président 2024 se félicite, enfin, des vagues de ralliements en soutien à la candidature du président Idrissa Seck de la part de plusieurs partis politiques, mouvements de soutiens et autres mouvements associatifs afin de le porter à la magistrature suprême pour un Sénégal prospère, plus juste, plus démocratique, et réconcilié. »
 
Le Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024, Souleymane CISS.
 

 



Nouveau commentaire :



Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




BEST FM TV EN LIVE : Emission Température du 16 / 09 / 2025 : AFFARE KAWSARA AVEC MAME SENE FAYE



News

Suivez-nous
Facebook
Twitter
YouTube
Rss

Les plus récentes

Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam