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Politique économique : «Diomaye»-Sonko inquiète le milieu des affaires


Rédigé le Jeudi 1 Août 2024 à 00:34 | Lu 11 fois | 0 commentaire(s)



Politique économique : «Diomaye»-Sonko inquiète le milieu des affaires
Dans un «décryptage» paru dans son édition de ce mercredi, Wal fadjri se fait l’écho des inquiétudes du «secteur productif sénégalais, […] qui ne se retrouve pas encore dans la fâcheuse politique économique du nouveau pouvoir». L’auteur de l’article rapporte que dans le milieu industriel local, l’on «peine à comprendre les contours de la souveraineté économique tant clamée par le gouvernement».
 
Au banc des accusés : «les premières mesures économiques du duo Diomaye-Sonko». Pour «nombre de patrons sénégalais», celles-ci «défrisent le système productif national», ce qui les poussent à penser que le nouveau pouvoir substitue le «commerçant sénégalais, plus enclin aux importations et à l’investissement immobilier, à l’investisseur étranger». 
 
Ce sentiment est ancré d’autant que, souligne-t-on dans certains milieux économiques, d’après Walf, «les dernières mesures de baisse des prix des produits de première nécessité» concernent les «denrées produites localement par des industries locales». Ces baisses, «imposées plus que concertées», constate l’auteur du «décryptage», gênent «la visibilité des entreprises». «L’on se rappelle la réaction des minoteries et des boulangers contraintes de travailler quasiment ‘à perte’ avec des mesures de baisse sans rapport avec la réalité économique de leurs exploitations», appuie le journal du groupe de Front de terre.
 
S’arrêtant sur le marché du sucre, Walf rapporte qu’«il se susurre que la Compagnie sucrière est sur le point de mettre la clé sous la porte. Et, selon certaines indiscrétions dans le patronat, cette probabilité sinistre est renforcée par les dernières mesures décidées de confier aux commerçants l’importation de 100 mille tonnes de sucre». 
 
«Une quantité sans commune mesure avec les besoins du marché pour combler le gap de production de 60 mille tonnes et qui provoquera inéluctablement l’arrêt de ses ventes pendant une longue période, signale la même source. Comme c’était d’ailleurs le cas avec les régimes passés. […] Cette perspective inquiète fortement le personnel et les syndicats de l’entreprise phare de Richard-Toll.»
 
«Plus grave, alerte Walf, certains milieux d’investisseurs étrangers sont de plus en plus inquiétés par les discours d’officiels qui, de mal en pis, semblent stigmatiser l’investissement étranger perçu subitement comme un mal dans le nouveau contexte souverainiste avec la mise en œuvre du Projet.»



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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