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Polémique : Voici ce qu’a vraiment dit Ousmane Sonko qui n’a jamais prononcé le terme ‘voile’


Rédigé le Mardi 6 Août 2024 à 12:05 | Lu 10 fois | 0 commentaire(s)



Depuis la semaine dernière, une controverse a émergé suite aux déclarations d’Ousmane Sonko lors de la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024, tenue le mardi 30 juillet au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose. Ces propos ont suscité de nombreuses critiques, notamment de la part de figures religieuses telles que l’Abbé André Latyr Ndiaye.

Sans nommer directement Ousmane Sonko, ce dernier a critiqué de manière voilée les propos du Premier ministre, le qualifiant de « jeune politicien nouvellement promu ».Les critiques se sont concentrées sur une interprétation des propos de Sonko, certains suggérant qu’il défendait le port du voile. Cependant, pour clarifier la situation, chez Senego, nous avons fidèlement retranscrit les déclarations faites par Ousmane Sonko lors de cette cérémonie.En réponse à la lauréate portant un foulard, Sonko a déclaré : « Une jeune fille qui décide de mettre un foulard sur sa tête et en même temps décide d’aller à l’école en France se verra refuser l’entrée à l’école à cause de ce foulard. Certes, nous condamnons cette décision d’exclure la jeune fille de l’école à cause de son foulard, mais ce pays a parfaitement le droit de lui refuser l’entrée. »Poursuivant sur le même sujet, il a ajouté : « Et pourtant, c’est ce pays-là qui se dit être un pays de démocratie, de liberté, et de tolérance… Moi, je dis que ce n’est pas de la tolérance. »Ousmane Sonko a ainsi voulu souligner que toutes les filles doivent bénéficier des mêmes opportunités, que ce soit celles qui choisissent de porter le voile ou celles qui ne le portent pas. Il est à noter que Sonko n’a jamais employé le terme « voile » dans son discours, préférant utiliser le mot « foulard », également utilisé par une partie de la communauté chrétienne.

Cette distinction pourrait être intentionnelle pour éviter de se concentrer uniquement sur le voile islamique.Enfin, Sonko a conclu en affirmant que « compte tenu de tout cela, nous décidons, ici au Sénégal, de ne pas accepter qu’une école puisse décider d’interdire l’accès à son sein à une jeune fille juste parce qu’elle a décidé de mettre un foulard sur sa tête. C’est notre responsabilité; celle qui décide de mettre un foulard et celle qui décide de ne pas le mettre doivent avoir toutes les deux les mêmes chances. »Ces propos étaient peut-être une volonté du Premier ministre de promouvoir l’égalité des chances pour toutes les jeunes filles, indépendamment de leurs choix vestimentaires, et de se distancer de la politique française d’interdiction du voile.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam