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Plainte contre Mamadou Lamine Massaly: Les leaders de BBY et la Cojer de Thiès se dressent en bouclier


Rédigé le Jeudi 15 Février 2024 à 12:17 | Lu 13 fois | 0 commentaire(s)


Dans un climat politique déjà électrisé par des contestations contre le report de l'élection présidentielle, la ville de Thiès devient l'épicentre d'une nouvelle controverse judiciaire. Me Ousmane Diagne, maire de Thiès Est, porte plainte contre Mamadou Lamine Massaly pour tentative de meurtre, suite à des menaces armées contre des manifestants. Cette affaire, qui rassemble des personnalités politiques de premier plan et des jeunes militants, promet de jeter un nouvel éclairage sur les tensions qui traversent le paysage politique sénégalais.


Une plainte pour tentative de meurtre avec usage d'arme à feu a été déposée ce lundi 12 février par Me Ousmane Diagne, maire de la commune de Thiès Est, contre Mamadou Lamine Massaly. L'accusation, enregistrée sous le numéro 1171 auprès du Secrétariat du Procureur de la République, fait suite à des menaces proférées contre des manifestants lors des récentes contestations contre le report de l'élection présidentielle.

Mamadou Lamine Massaly, figure éminente de l'Union pour une nouvelle république (UNR) et président du Conseil d'administration de l'Office national de formation professionnelle (ONFP), a été convoqué hier au Commissariat central de Thiès. Il y répondait à une convocation en lien avec ces graves accusations.

Au commissariat, Massaly n'était pas seul. Il a bénéficié du soutien indéfectible des leaders de Benno Bokk Yakaar (Bby) et des jeunes de la Convergence des jeunesses républicaines (COJER), signifiant une polarisation politique autour de cette affaire. Face aux enquêteurs, le responsable politique a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire, témoignant de la complexité et de la sensibilité de l'affaire qui l'oppose désormais à un membre influent de la coalition "Diomaye 2024".

Dans une tournure inattendue, les jeunes affiliés à la mouvance présidentielle ont exprimé leur intention de déposer des plaintes collectives. Ce geste vise à inciter le Procureur de la République à se saisir personnellement du dossier, soulignant l'ampleur du conflit et la nécessité d'une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances de l'incident.

Cette affaire intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des contestations contre le report de l'élection présidentielle. Elle met en lumière les tensions croissantes entre les différentes forces politiques du pays, où la question de la sécurité et de la légitimité des revendications prend une place centrale.

Alors que l'enquête se poursuit, la communauté de Thiès et les observateurs de la vie politique sénégalaise restent en attente de développements, espérant que la justice apportera des réponses claires et impartiales à cette affaire qui a déjà trop captivé l'attention publique.

 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam