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Pétrole : nouvelle ère économique au Sénégal ?


Rédigé le Vendredi 21 Juin 2024 à 22:35 | Lu 10 fois | 0 commentaire(s)


Le Sénégal a rejoint le cercle des pays producteurs de pétrole avec l'extraction des premiers barils du champ de Sangomar, au large de
Dakar, le 10 juin.


Ce projet, nécessitant 5 milliards de dollars d'investissement, vise une production de 100 000 barils par jour. Pour Ameth Guisse, directeur général de Maak Petroleum Company, cette découverte promet une énergie moins coûteuse et une amélioration de la compétitivité des entreprises.

Cependant, des préoccupations subsistent quant aux contrats d'exploitation. Actuellement, la compagnie australienne Woodside détient 82% des parts du projet Sangomar, laissant 18% à l'État sénégalais, avec une part de profit variable entre 15% et 40%.
 


L'économiste et expert des questions statistiques sénégalais Ousmane Dieng souligne que cette manne financière permettra des taux de croissance à deux chiffres et le financement de l'économie locale. Il insiste sur l'importance de diriger ces fonds vers les priorités de politique publique pour assurer une transformation structurelle durable de l'économie.


Le président Bassirou Diomaye Faye a promis une transparence accrue et un audit des secteurs minier, pétrolier et gazier. Le Premier ministre Ousmane Sonko a réitéré cet engagement, affirmant que le Sénégal garantirait une part équitable face aux multinationales.

Pour Dieng, l'urgence est de "déterminer comment augmenter rapidement la capacité de raffinage et de production de ce pétrole au niveau local pour impacter significativement le prix du kilowatt." Il estime que la priorité est d'utiliser les revenus pétroliers pour soutenir les entreprises locales.

Le projet Sangomar devrait générer plus d'un milliard de dollars par an pour le Sénégal au cours des trois prochaines décennies. En parallèle, le projet de gaz naturel liquéfié Greater Tortue Ahmeyim, à la frontière avec la Mauritanie, vise une production de 2,5 millions de tonnes de GNL par an.

Ces développements marquent une transformation économique majeure pour le Sénégal, offrant des perspectives de croissance significatives pour le pays.

Africanews



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
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Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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