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Parrainage, Diomaye Faye, Sonko, Karim Wade : Ces points évoqués par les recalés devant Macky Sall


Rédigé le Jeudi 25 Janvier 2024 à 04:48 | Lu 10 fois | 0 commentaire(s)



Parrainage, Diomaye Faye, Sonko, Karim Wade : Ces points évoqués par les recalés devant Macky Sall
13 candidats recalés à l’élection présidentielle du 24 février prochain, en plus d’un représentant du Parti démocratique Sénégalais (PDS) ont été reçus, ce mercredi 24 janvier, en audience au palais de la République par Macky Sall. Au menu des débats, le processus électoral en cours.
 
Selon eux, il urge d’agir pour un scrutin plus juste. C’est dans ce cadre qu’ils avaient écrit une lettre au Chef de l’État, lui demandant d’agir afin que les candidats « spoliés » puissent être réintégrés dans le jeu électoral.
 
Il a fallu près de 3h d’attente pour voir la délégation de 14 candidats et représentants de candidats sortir du palais.. Une rencontre qui leur a permis d’après Alioune Sarr, porte-parole du jour, d’exposer « les graves manquements qui ont entaché le fichier et le processus démocratique ». Par manquement, il rappelle que « le seul discriminant qui autorise l’invalidité du parrainage, c'est l’invalidité de la date de la carte nationale d’identité qui fait office de carte d’électeur ».
 
« Les candidats recalés ont subi une injustice »
 
Il considère donc qu’hormis ce cas de figure, les candidats doivent pouvoir procéder à des rectifications en cas d’erreurs sur les informations du parrain. « Sur ce point, le logiciel du Conseil constitutionnel a violé la loi sur le parrainage. Nous considérons que cela doit être corrigé rapidement parce que le Conseil Constitutionnel n’est pas au-dessus de la loi », a-t-il soutenu.
 
Toujours dans le cadre du parrainage, les candidats recalés ont regretté devant le Chef de l’État le fait que « neuf (9) candidats n'ont pas aussi été contrôlés parce que le fichier électronique n'est pas exploitable ». « Des candidats ont perdu des parrains juste parce que des régions complètes ont été omises à cause du logiciel qui n'a pas pu identifier les données », ont-ils fait savoir.
 
Par ailleurs, le risque de voir plus d’un million d’électeurs ne pas pouvoir voter car étant introuvables sur le fichier a aussi été abordé. Ces candidats malheureux, au nombre de 46, selon Alioune Sarr, « ont subi une injustice » qu’il faut « réparer ».  « Lorsque la loi n'est pas respectée, on doit prendre les mesures qu'il faut », a-t-il signalé.
 
Dans un autre registre, le porte-parole a indiqué qu’ils ont aussi parlé des jeunes compatriotes qui sont en prison. «Nous pensons qu'ils doivent être libérés dans des procédures que les avocats vont initier. A cet égard, Macky Sall a été attentif aux requêtes et nous rendrons compte à leurs avocats pour qu'ils puissent demander des libertés provisoires », a informé l’ancien ministre du Tourisme. Alioune Sarr de renseigner qu’ils ont  « plaidé pour la libération » de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle.
 
A les en croire, le membre de l’ex parti Pastef « doit être libéré pour qu'il puisse battre campagne comme tous les autres candidats ». Un acte qui participe à avoir une élection « équilibrée ».
 
Report de la présidentielle ?
 
En ce qui concerne le cas de Karim Wade dont le PDS a été représenté par Mayoro Faye, les «invités » du Chef de l’État ont rappelé d’emblée qu’«il a été rejeté en 2019 pour une raison et cette fois-ci il est encore rejeté pour une autre raison ». « Ces questions doivent être discutées parce que son parti a beaucoup fait sur le plan démocratique. C'est inacceptable que son candidat soit écarté de cette façon», affirme Alioune Sarr.
 
A propos de la situation du maire de Ziguinchor, ces  recalés ont aussi considéré qu’il mérite une attention particulière. Surtout que « Ousmane Sonko et Karim Wade font le tiers des députés à l’Assemblée nationale », ajoute le porte-parole qui déclare avoir bon espoir quant à la suite de cette rencontre. Tout en informant qu’il est prévu « d’élargir la discussion ».
 
Quid d’un probable report de l’élection présidentielle, il a fait savoir que cette question n'a pas été évoquée devant le Président.  Car, pour eux, des corrections peuvent être apportées aux manquements notés dans le processus électoral, sans que cela ne déteigne sur la tenue de la présidentielle prévue le 25 février prochain.
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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