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Nigeria : Dangote Refinery appelle à respecter les règles de fourniture de brut


Rédigé le Lundi 12 Août 2024 à 15:12 | Lu 30 fois | 0 commentaire(s)


Le gouvernement veut généraliser l’accès des Sénégalais aux services de télécommunications. Il multiplie les initiatives pour adapter lesdits services au pouvoir d’achat de la population. Une baisse des tarifs a été annoncée en juin.

Alioune Sall, ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a demandé aux opérateurs télécoms de faire davantage d’efforts pour réduire les coûts d’accès à leurs services. C’était lors de la cérémonie d’ouverture des journées de concertation sur la régulation des communications électroniques qui se tiennent du jeudi 8 et au vendredi 9 août à Dakar.


Nigeria : Dangote Refinery appelle à respecter les règles de fourniture de brut
En juin, un cadre de la Dangote Refinery avait appelé le gouvernement nigérian à prendre des mesures plus rigoureuses sur le segment aval, dans un contexte de défis rencontrés par la société pour s’alimenter en brut local.

Au Nigéria, la Dangote Refinery a réitéré jeudi 8 août son appel à l’instance de régulation de l’amont pétrolier, l’exhortant à prendre des mesures strictes conformément à la réglementation en vigueur, pour favoriser l’approvisionnement des raffineries du pays en brut local.

« Nous demandons instamment à la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) d’appliquer pleinement l’obligation d’approvisionnement en brut national telle qu’elle est prévue par la loi sur le pétrole » a déclaré Anthony Chiejina, chargé de la stratégie de marque et de la communication de Dangote Group.

L’entreprise a réitéré cet appel en apportant des précisions concernant ses défis d’approvisionnement, qu’elle attribue notamment au non-respect par le régulateur de ses obligations en la matière.

Ceci survient alors même qu’elle est accusée de rétropédalage après sa précédente déclaration reprochant à la société publique du pétrole (NNPC Ltd) son incapacité à fournir le brut nécessaire à la Dangote Refinery, comme prévu.

« Notre préoccupation a toujours été la réticence de la NUPRC à faire respecter l’obligation d’approvisionnement en brut domestique et à veiller à ce que nous recevions la totalité du brut dont nous avons besoin de la part de la NNPC et des multinationales » a en effet déclaré la compagnie.

Si elle reconnait avoir reçu de la société d’État 6 cargaisons de brut sur les 15 dont elle a besoin pour septembre, elle critique l’inaction de la NUPRC concernant la livraison des cargaisons restantes, fustigeant dans la foulée une pratique de majoration des prix d’achat de brut nigérian auprès de négociants internationaux.

Depuis son lancement en janvier, la Dangote Refinery, d’une capacité de raffinage 650 000 barils par jour, fonctionne essentiellement grâce à des cargaisons de brut livrées de l’étranger. Une situation qui pour le moment freine la société dans son ambition de mettre fin à la dépendance du Nigeria aux importations de produits pétroliers.




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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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