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Modernisation et digitalisation de la CENTIF: l’outil e-delta révolutionne le traitement du renseignement financier


Rédigé le Vendredi 19 Septembre 2025 à 12:42 | Lu 5 fois | 0 commentaire(s)



Cette application Web est la propriété du gouvernement du Sénégal, qui l'exploite et qui l'utilise expressément. Les informations fournies sur cette application Web sont collectées, diffusées et protégées en vertu des dispositions de la loi n°2024-08 du 14 février 2024 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FPADM).


Modernisation et digitalisation de la CENTIF: l’outil e-delta révolutionne le traitement du renseignement financier
La modernisation technologique de la CENTIF est en marche, et 2024 a marqué un véritable tournant digital. Avec le déploiement de l’application E-Delta et d’autres outils numériques, la Cellule s’est dotée de moyens de traitement et de diffusion du renseignement financier nettement plus efficaces.
E-Delta, qu’est-ce que c’est ?
C’est une plateforme informatique innovante développée pour la CENTIF, permettant l’automatisation de la collecte des données. Concrètement, les banques et autres institutions assujetties s’y connectent et peuvent envoyer leurs déclarations (qu’elles soient DOS, DTE, etc.) de façon sécurisée et instantanée.
Finis les CD-ROM à apporter physiquement ou les formulaires papier fastidieux. Tout se fait en ligne, via un portail chiffré, avec des formats normalisés. Le rapport 2024 souligne l’impact de cet outil : la plupart du secteur financier a été connectée à E-Delta au cours de l’année. Banques, établissements de monnaie électronique, grosses microfinances… la grande majorité des flux déclaratifs passent désormais par cette voie numérique.
Cette connexion massive explique en partie l’envolée des chiffres de déclarations (DOS et DTE) constatée plus haut. Le gain de temps et de fiabilité est énorme. Pour la CENTIF, plus besoin de ressaisir des données : elles arrivent prêtes à l’emploi et peuvent être traitées quasi en temps réel. Pour les assujettis, la charge administrative est réduite – envoyer ses déclarations devient un processus intégré et bien moins lourd.
Mais la modernisation ne s’arrête pas à E-Delta. La CENTIF a également investi dans des outils d’analyse avancée. On parle de logiciels capables de fouiller des millions de transactions et de détecter des patterns suspects (certaines cellules utilisent par exemple des algorithmes d’intelligence artificielle pour pointer des liens cachés entre entités, ou repérer des comportements anormaux par rapport au profil d’un client).
Le rapport ne détaille pas ces outils pour des raisons de sécurité, mais laisse entendre que la CENTIF s’est doté.

 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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