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«Maladie X» : Tout savoir sur cette potentielle pandémie qui inquiète les dirigeants mondiaux


Rédigé le Vendredi 19 Janvier 2024 à 05:33 | Lu 12 commentaire(s)



Lors d’une table ronde organisée mercredi 17 janvier au Forum économique de Davos, divers acteurs internationaux de la Santé – dont le patron de l’OMS – ont évoqué une nouvelle maladie baptisée « Maladie X ». Une annonce qui a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux, certains complotistes y voyant l’annonce d’une nouvelle pandémie orchestrée par les organisations internationales. Qu’est-ce que cette « maladie X » ? Existe-t-elle vraiment ? On démêle le vrai du faux.
 
C’est une table ronde qui a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. D’aucuns diraient même beaucoup trop. Mercredi 17 janvier 2024, au cours du Forum économique mondial de Davos, de nombreux acteurs éminents du monde de la Santé – dont le patron de l’OMS – se sont réunis lors d’une table ronde intitulée « Preparing for a ‘Disease X’». Comprendre « se préparer à la ‘Maladie X’».
 
Il n’en fallait pas plus pour agiter les réseaux sociaux, certains internautes – de France et d’ailleurs – voyant dans ce programme l’annonce d’une pandémie à venir orchestrée par l’OMS et les organisations internationales. Qu’est-ce que cette « Maladie X » ? Et pourquoi a-t-elle fait l’objet d’une attention toute particulière au forum de Davos ? On vous explique tout.
 
Une hypothèse de travail
Disons-le d’emblée : la « maladie X » n’existe pas. Et c’est précisément pour cela qu’elle s’appelle « X ». En réalité, la « maladie X » est une hypothèse de travail, une épidémie fictive, sur laquelle planche l’OMS depuis 2018.
 
« Le X dans ‘maladie X’ représente tout ce que nous ignorons. Il s’agit d’une nouvelle maladie dont nous saurons peu de choses lorsqu’elle apparaîtra : elle pourra ou non être mortelle, très contagieuse et constituer une menace à notre mode de vie », peut-on ainsi lire sur le site des Nations Unies.
 
Concrètement, l’idée derrière ce concept de « maladie X » est, pour les organisations internationales, de débattre et parler des « efforts qui seraient nécessaires pour préparer les systèmes de santé aux multiples challenges qui les attendent » en cas d’apparition soudaine d’une nouvelle maladie.
 
Quelle réponse immédiate apporter si un nouveau virus venait à se répandre ? Comment protéger les populations fragiles ? Quel délai pour la fabrication d’un vaccin ? Forte de son expérience face au Covid-19, au cours de laquelle l’OMS a été vivement critiquée pour son manque d’anticipation, « l’institution propose ainsi un scénario à suivre afin que l’ensemble des institutions soient prêtes face à toutes les formes de menaces », détaille TF1 .
 
Un nouveau vaccin « en moins de 100 jours »
D’un point de vue scientifique, l’exercice a notamment pour but de repenser l’appréhension d’une nouvelle pandémie, « depuis l’identification d’un nouvel agent pathogène jusqu’au prototypage rapide d’un vaccin candidat, en passant par les tests et l’autorisation de ce vaccin pour les personnes à risque », explique l’Onu.
 
L’objectif à terme serait ainsi de préparer le monde à répondre à la prochaine « maladie X » par la mise au point d’un nouveau vaccin « en moins de 100 jours ». Cela représente un peu moins de trois mois « pour désamorcer la menace d’un agent pathogène susceptible de provoquer une pandémie ».
 
D’un point de vue économique, l’exercice a également pour but d’anticiper les « investissements importants et audacieux » qui seront nécessaires pour renforcer la défense des pays, « même lorsque ces investissements ne sont pas forcément rentables ».
 
« Le monde doit être mieux préparé »
 
Un tel exercice débattu au forum de Davos peut a priori surprendre. Mais, en réalité, l’OMS redoute depuis quelques années l’émergence future d’une nouvelle maladie. Dans une présentation réalisée en 2022 et repérée par La Dépêche , l’Organisation Mondiale de la Santé estimait ainsi que « 631 000 à 827 000 virus étaient aujourd’hui susceptibles de pouvoir contaminer l’homme ». Parmi ces virus, pourrait se trouvait la dite « maladie X ».
 
« Le risque d’émergence future est alimenté par de multiples forces, notamment le changement climatique, la modification des écosystèmes et l’urbanisation croissante. La prochaine maladie X pourrait apparaître à tout moment, et le monde doit être mieux préparé », détaillait un an plus tôt, en 2021, l’OMS dans le magazine Science .
 
« 20 fois plus de décès que le Covid-19 »
Alors pour mieux se préparer et éviter un nouvel effondrement des infrastructures nationales de santé, les acteurs internationaux réunis à Davos ont planché sur l’hypothèse suivante : celle d’une maladie zoonotique (qui peut se transmettre de l’animal à l’homme) très contagieuse qui pourrait provoquer « 20 fois plus de décès que le Covid-19 ».
 
Depuis 2018, la « maladie X » figure d’ailleurs parmi la liste des maladies et agents pathogènes prioritaires pour la recherche et le développement de l’OMS. Pour rappel, cette liste contient des pathologies telles que la fièvre de la Vallée du Rift, le virus Ebola, Zika, MERS-CoV, la fièvre de Crimée-Congo ou encore le Covid-19.
 
Dans les colonnes de Cnews , le Docteur Gérald Kierzek a tenu à souligner qu’anticiper les choses « ne veut pas dire que cela va arriver ». L’idée de cette réunion à Davos n’est donc pas d’affoler, « mais d’être mieux préparé à affronter toute menace sanitaire ».




Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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