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Lutte contre les inondations/ Un thiessois interpelle les autorités: " Il faut un programme structurant...Les sacs de riz et les bouteilles d'huile ne règlent pas le problème"


Rédigé le Mercredi 31 Juillet 2024 à 13:42 | Lu 10 fois | 0 commentaire(s)



Le spectre des inondations demeure un casse-tête pour certains thiessois qui cohabitent chaque hivernage avec les eaux de pluie. De Ballabey à Sampathé en passant par Silmang, Guinth, Petit Thialy où le poste de santé commence à devenir inaccessible, les dernières pluies ont causé des dégâts énormes poussan certaines familles à abandonner leurs domiciles.
Et pour le président du mouvement " Thiès d'Abord", il faut que l'État prenne à bras le corps la lutte contre ce phénomène en dégageant des moyens conséquents à la hauteur de l'ampleur des dégâts. Habib Vitin de proposer un " programme structurant" visant à régler définitivement cette problématique. S'adressant aux maires, M. Vitin martéle que le fait de mettre chaque année à la disposition des impactés des sacs de riz et des bouteilles d'huile, ne peut guère résoudre ce problème et qu'il faut des efforts en amont.

" C'est inadmissible que l'État ne prévoit que 450 millions pour le curage des cannivaux pour les régions. C'est irresponsable pour le gouvernement et les maires de démarrer les opérations de curage à Thiès en plein hivernage, le 20 juillet 2024. C'est à la limite "anormale"
car les inondations causent des risques d'électrocution, de noyade. Pour rappel, des maires de Thiès étaient le 22 mars 2024 avec les jeunes pour accueillir à 5 heures du matin le candidat iomaye aujourd'hui Président. Si aujourd'hui ils ne peuvent rien obtenir de celui qu'ils ont proposé aux jeunes et à la population de Thiès des moyens pour régler les défis de Thiès notamment les inondations, ils ont trahi les thiessois. Le mouvement Thiès d'abord regrette qu'on soit encore loin de la rupture", a-t-il lancé.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam