Et pour le président du mouvement " Thiès d'Abord", il faut que l'État prenne à bras le corps la lutte contre ce phénomène en dégageant des moyens conséquents à la hauteur de l'ampleur des dégâts. Habib Vitin de proposer un " programme structurant" visant à régler définitivement cette problématique. S'adressant aux maires, M. Vitin martéle que le fait de mettre chaque année à la disposition des impactés des sacs de riz et des bouteilles d'huile, ne peut guère résoudre ce problème et qu'il faut des efforts en amont.
" C'est inadmissible que l'État ne prévoit que 450 millions pour le curage des cannivaux pour les régions. C'est irresponsable pour le gouvernement et les maires de démarrer les opérations de curage à Thiès en plein hivernage, le 20 juillet 2024. C'est à la limite "anormale"
car les inondations causent des risques d'électrocution, de noyade. Pour rappel, des maires de Thiès étaient le 22 mars 2024 avec les jeunes pour accueillir à 5 heures du matin le candidat iomaye aujourd'hui Président. Si aujourd'hui ils ne peuvent rien obtenir de celui qu'ils ont proposé aux jeunes et à la population de Thiès des moyens pour régler les défis de Thiès notamment les inondations, ils ont trahi les thiessois. Le mouvement Thiès d'abord regrette qu'on soit encore loin de la rupture", a-t-il lancé.