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Le désert de Lompoul est en phase terminale : ERAMET GCO accusée de destruction environnementale et culturelle


Rédigé le Lundi 27 Octobre 2025 à 06:37 | Lu 9 fois | 0 commentaire(s)



Le Désert de Lompoul, autrefois symbole de beauté naturelle et de richesse touristique du Sénégal, est aujourd’hui en train de disparaître sous les effets dévastateurs de l’exploitation minière.
Derrière ce désastre, un nom revient sans cesse : ERAMET GCO (Grande Côte Opérations), filiale du groupe français ERAMET, accusée d’avoir systématiquement détruit l’écosystème et le patrimoine culturel de la région au profit de profits colossaux.
Selon plusieurs sources locales et estimations économiques, le désert de Lompoul générait chaque année entre 2 et 4 milliards de francs CFA de revenus directs et indirects pour les entreprises touristiques et les populations environnantes. Aujourd’hui, cette manne s’est envolée. Il ne reste que de la poussière, du bruit et de la désolation.
Malgré la médiatisation croissante du scandale, la mine continue ses activités dans un flou total, protégée, selon plusieurs témoignages, par certains services de l’État.
Les demandes de transparence, d’audit environnemental et d’indemnisation des populations restent lettre morte.
Si le désert de Lompoul semble déjà perdu, il n’est pas trop tard pour les milliers de Sénégalais encore menacés par l’avancée de la mine.
Il n’est pas trop tard pour exiger la vérité sur les actions passées de la société, notamment en ce qui concerne le cimetière de Foot, les conditions de vie des habitants, et les indemnisations insuffisantes promises aux familles.
Les acteurs de la société civile appellent aujourd’hui à un moratoire national sur les activités minières de GCO, le temps d’évaluer les dégâts, de restaurer les zones affectées et d’assurer une gestion durable et transparente des ressources naturelles du pays.
Car il est temps que le Sénégal retrouve sa dignité, impose à son administration et aux multinationales le respect strict de la loi et la protection de ses terres et de ses populations.
Espérons que les responsables politiques agiront enfin pour soulager les victimes et faire toute la lumière sur le scandale ERAMET GCO au Sénégal.
#MoratoireLompoul #GCODafaDoy #ERAMETçasuffit
Jeureujeuf, Adjarama ! Jub, Jubal, Jubanti rekk !



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
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Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
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Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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