Menu

Le continent africain "a d'autres amis" si Trump ne veut pas travailler avec l'Afrique, assure le Kényan Odinga


Rédigé le Samedi 9 Novembre 2024 à 21:40 | Lu 14 fois | 0 commentaire(s)



Le continent africain "a d'autres amis" si Trump ne veut pas travailler avec l'Afrique, assure le Kényan Odinga
 
 
 
 
Le Kényan Raila Odinga, candidat pour le poste de président de la Commission de l'Union africaine (UA), a déclaré samedi que le continent africain a "d'autres amis" si Donald Trump ne souhaite pas travailler avec l'Afrique, tout en disant attendre de "connaître sa politique".
 
"Je ne peux préjuger de rien, je veux qu'il s'exprime sur l'Afrique", a affirmé M. Odinga lors d'un entretien accordé à l'AFP dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, siège de l'UA.
 
Si Donald Trump, vainqueur cette semaine de la présidentielle américaine, veut travailler en "tant qu'ami de l'Afrique, nous lui souhaitons la bienvenue. Si il ne veut pas travailler avec l'Afrique, l'Afrique a d'autres amis. Nous n'allons pas être partiaux et condamner Donald Trump avant qu'il ne se prononce sur l'Afrique", a affirmé le vétéran de la politique kényane, 79 ans, qui affronte trois rivaux pour le poste de président de la Commission de l'UA.
 
Lors de son premier mandat, Donald Trump avait évoqué le système de soins de la "Nambie", au lieu de prononcer "Namibie", lors d'un discours aux Nations unies.
 
Des mois plus tard, il avait qualifié Haïti et des pays africains de "pays de merde" lors d'une réunion à huis clos à la Maison Blanche, provoquant un tollé mondial.
 
Interrogé sur ces propos, Raila Odinga a affirmé ne pas être inquiet "du tout". "C'était le Trump avant, nous avons un nouveau Trump" aujourd'hui, a-t-il affirmé.
 
Le président kényan William Ruto, qui avait battu Raila Odinga lors de la dernière présidentielle en 2022 et le soutient désormais pour la présidence de l'UA, a eu un échange téléphonique vendredi avec Donald Trump, au cours duquel il a notamment évoqué la mission internationale menée par le Kenya en Haïti.
 
M. Odinga, cinq fois candidat malheureux à la présidentielle au Kenya, a également laissé une porte ouverte sur une nouvelle candidature en 2027, tout en assurant vouloir se "concentrer pour travailler pour l'Union africaine".
 
Engagé au début des années 1980 contre le régime de parti unique, Raila Odinga a connu la détention arbitraire (près de huit ans, sans procès, entre 1982 et 1991) et un bref exil en Norvège, avant d'entrer au Parlement lors des premières élections multipartites de 1992.
 
Pour succéder à Moussa Faki Mahamat, M. Odinga sera opposé au Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, au Mauricien Anil Gayan et au Malgache Richard Randriamandrato.
 
L'élection du président de l'institution continentale, qui aura lieu en février lors du prochain sommet de l'UA, se fait par vote secret à la majorité des deux tiers des Etats membres ayant le droit de vote. Le mandat est de quatre ans, renouvelable une fois.
 
AFP
 
 
 



Nouveau commentaire :



Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




BEST FM TV EN LIVE : Emission Température du 16 / 09 / 2025 : AFFARE KAWSARA AVEC MAME SENE FAYE



News

Suivez-nous
Facebook
Twitter
YouTube
Rss

Les plus récentes

Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam