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Le Sudtras alerte sur la mauvaise gestion et les scandales qui plombent les aéroports du Sénégal


Rédigé le Lundi 19 Août 2024 à 16:14 | Lu 12 fois | 0 commentaire(s)



La gestion des aéroports du Sénégal n'est pas des meilleurs, c'est le point de vue du Syndicat unitaire et démocratique des travailleurs des aéroports du Sénégal (Sudtras).
 
À travers un communiqué relayé par le journal Les Échos, le nouveau syndicat regroupant des travailleurs des aéroports du Sénégal dénonce une situation calamiteuse des aéroports. Scandales financiers, soustraction de matériel et l'état d'avancement de la réhabilitation des aéroports sont les goulets d'étranglement des aéroports du Sénégal.
 
Le syndicat fait écho de quelques résultats des audits commandités par les nouvelles autorités. " Depuis quelques temps, nous avons écho des résultats partiels d'audits engagés par les nouvelles autorités. Ces audits qui concernent les gestions précédentes, ont commencé à révéler des actes de délinquance financière d'une extrême gravité", font savoir les syndicalistes.
 
Encore plus graves, les syndicalistes révèlent la disparition d'importants matériels au sein de l'aéroport Léopold Sédar Senghor. Dans le lot de scandale, " le serveur des parkings payants a disparu. Les ordinateurs, les écrans plats, les caméras de surveillance, le serveur du Dépose-minute, les nouvelles bornes d'entrées des parkings achetées à moins de 06 mois de la cessation des activités de Léopold Sédar Senghor, tout le matériel qui était installé à l'aérogare, les tapis roulants, les 02 scanners de bagages à rayon X qui coûtent des milliards...tout a disparu".
 
Les syndicalistes renchérissent, ils affirment que tout le matériel qui aurait pu être redéployé dans les aéroports secondaires qui sont actuellement en réhabilitation, s'est subitement volatilisé. Le Sudtras fait savoir également que tous les travaux sont à l'arrêt ou ont déjà accusé un ralentissement, faute d'argent.

« Nous ne sommes pas fichus de mettre en service un seul parking d'aéroport secondaire, faute d’argent ! Pas de commissions paritaires depuis 2017 pour l'avancement des travailleurs, faute d’argent ! Certains agents, particulièrement dans les régions, sont bloqués depuis plus de 10 ans, dans les catégories dévalorisantes, faute d'argent", révèlent-ils.
 
Soutenant que pendant ce temps, de hauts cadres de l'entreprise se font octroyer un avancement eux-mêmes. « Certains, dans la montée en puissance, ont atteint la Catégorie E, très rare dans l'Administration et dans le privé. Parallèlement, les cars plans continuent d'être octroyés pour convenances personnelles, ou pour proximité avec Mme X ou avec le Dg, et non pour nécessité de service », déballent-ils.
 
Ils affirment qu'en 12 ans, des hauts cadres de la boîte en sont à leur 3ème ou 4ème car-plan.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

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