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‘’Le Sénégal, pays le plus endetté d’Afrique’’ : La Banque mondiale parle d’information « erronée »


Rédigé le Lundi 9 Décembre 2024 à 19:42 | Lu 25 fois | 0 commentaire(s)



‘’Le Sénégal, pays le plus endetté d’Afrique’’ : La Banque mondiale parle d’information « erronée »
 
Dans un texte intitulé « Sénégal, Algérie, RDC… Quel pays d’Afrique est le plus endetté ? » publié le 3 décembre dernier et largement repris par la presse sénégalaise, le média "Jeune Afrique", le 3 décembre 2024 pointait le Sénégal comme le pays le plus endetté d’Afrique. S’appuyant sur des données de la Banque mondiale (BM) sur la dette extérieure des pays africains, le texte soulignait qu’à la fin 2023, le stock de dette de notre pays caracolait à « 40 milliards de dollars, soit 133 % de son revenu national brut (RNB) ».  
 
 
 
À la suite d’un fact-checking réalisé par le site Africacheck.com, l’institution de Bretton Woods saisie par nos confrères parle d’information « erronée ». Selon la BM, son Rapport sur la dette internationale auquel s’est appuyé Jeune Afrique pour arriver à cette conclusion, montre également d’autres pays qui ont un stock de dette plus élevé que le Sénégal.
 
 
 
« Cette étude, intitulée en anglais International Debt Report 2024, dit avoir suivi l'évolution des modes d'emprunt et des nouveaux instruments de prêt, mesuré l'impact des initiatives visant à alléger le fardeau de la dette et promu les meilleures pratiques en matière d'enregistrement et de déclaration de la dette », souligne Africacheck.com. Publié chaque année, le rapport analyse dans le détail : « les tendances évolutives des stocks et des flux de la dette extérieure des pays à revenu faible et intermédiaire, ainsi que des questions et des défis pour le financement du développement ».
 
 
 
Ainsi, le rapport dresse, en sa page 73, « les caractéristiques de la dette de tous les pays à revenu faible et intermédiaire, catégorie dans laquelle se retrouve l’essentiel des pays africains, y compris le Sénégal. Pour ce faire, plusieurs indicateurs, dont le stock de la dette et le poids (en pourcentage) de la dette sur le Revenu national brut (RNB) sont analysés. La période de référence est la fin de l’année 2023 ».   
 
 
 
 
D’après nos confrères d’africacheck.com, « s’il est vrai, à la lecture de ce rapport, que le Sénégal détient un stock de dette de près de 40 milliards de dollars (exactement 39 950 milliards de dollars), soit 133 % de son RNB, comme l’a ressorti Jeune Afrique, les données de l’étude contredisent, cependant, la déclaration selon laquelle « le Sénégal est le pays le plus endetté du continent ».
 
 
 
En effet, ajoute le site spécialisé, « l’International Debt Report 2024 montre que des pays comme le Mozambique ont des stocks de dette (66,848 milliards de dollars) et des ratios dette/RNB (356 %) plus élevés que ceux du Sénégal. Aussi, un pays comme le Nigéria détient-il un stock de dette de plus de 102,482 milliards dollars, soit près du triple de celui du Sénégal ».
 
 
 
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam