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Le FRAPP demande l’abrogation de l’article 254 du Code pénal et rappelle le rôle d'un procureur


Rédigé le Jeudi 12 Juin 2025 à 18:03 | Lu 21 fois | 0 commentaire(s)



Le FRAPP demande l’abrogation de l’article 254 du Code pénal et rappelle le rôle d'un procureur
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) monte une nouvelle fois au créneau contre l’article 254 du Code pénal sénégalais, qu’il qualifie de vestige colonial servant à réprimer la liberté d’expression. Dans un communiqué , le mouvement alerte sur l’usage récurrent de cet article pour poursuivre journalistes, activistes et opposants politiques.
 
Alors que le débat national s’est récemment focalisé sur l’article 80 concernant la sûreté de l’État, FRAPP affirme que l’article 254 est, en réalité, l’outil le plus utilisé pour museler les critiques du pouvoir. Selon le mouvement, le recours systématique du procureur à cet article traduit une volonté d’intimidation et de restriction du débat public.
 
Face à cette situation, FRAPP exhorte le comité ad hoc chargé de la mise en œuvre des recommandations des Assises de la Justice à inscrire l’abrogation de l’article 254 parmi les priorités législatives. « Il est impératif que la parole politique sorte du champ pénal pour garantir un débat libre et pluraliste », affirme l’organisation. Cette réforme, selon le mouvement, permettrait de désamorcer des tensions judiciaires inutiles et de recentrer l’action de la justice sur des enjeux essentiels tels que la souveraineté et la justice sociale. "C’est une mesure simple, juste et urgente, pour ouvrir enfin une ère de maturité démocratique", clame le mouvement.
 
Dans son communiqué, FRAPP souligne également le rôle fondamental du procureur de la République, qui ne doit pas être perçu comme un simple exécutant du pouvoir en place. "Il est appelé à garantir les libertés fondamentales et à respecter le pluralisme politique", a déclaré le Frapp.
 
 
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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