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Le 7 octobre, le gouvernement présentera la « Vision Sénégal 2050 »


Rédigé le Jeudi 26 Septembre 2024 à 22:45 | Lu 7 fois | 0 commentaire(s)



Le Sénégal amorce un tournant historique ce 7 octobre 2024 avec l’abandon officiel du Plan Sénégal Émergent (PSE). Cette initiative, mise en place en 2014 par l’ancien président Macky Sall, laisse désormais place à la « Vision Sénégal 2050 » (VS50), portée par les nouvelles autorités dirigées par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Ce changement de cap marque le début d’une nouvelle ère pour le pays.
Ousmane Sonko et son gouvernement, en rupture avec la politique précédente, dévoilent une ambition qui va au-delà d’une simple alternance politique. « Vision Sénégal 2050 » promet une transformation radicale du pays sur les 25 prochaines années, s’étendant de 2025 à 2050. Cette stratégie de long terme, annoncée comme un plan intergénérationnel, vise à instaurer une souveraineté nationale renforcée, une justice sociale accrue, et un développement économique durable. L’accent est mis sur la jeunesse, considérée comme l’élément central de cette mutation profonde.
Le projet met en avant une série de réformes structurelles touchant des secteurs stratégiques comme l’économie, l’agriculture, l’éducation, et l’industrie. L’objectif est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, tout en valorisant les ressources locales. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye insistent sur l’importance de rompre avec le modèle du PSE, jugé insuffisant pour répondre aux défis actuels du Sénégal. À leurs yeux, la nouvelle approche est nécessaire pour assurer une prospérité durable et une indépendance économique du pays vis-à-vis des partenaires extérieurs.
Cette vision, qui sera présentée officiellement au peuple sénégalais et aux partenaires internationaux, a pour ambition de replacer le Sénégal sur la voie de l’autodétermination et du développement. Le lancement du plan se fera lors d’un point de presse, suivi d’une présentation détaillée des objectifs stratégiques qui guideront l’action gouvernementale.
Depuis leur prise de pouvoir le 2 avril 2024, les nouvelles autorités avaient jusqu’ici géré le pays en appliquant les principes du PSE, le temps de finaliser leur propre programme. Ce retard s’explique par la situation politique complexe qui entourait les élections. Les deux hommes, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, avaient été emprisonnés jusqu’à dix jours avant le scrutin. Après sept mois de travail intensif, l’équipe gouvernementale s’apprête à tourner définitivement la page de l’ère Macky Sall.
Avec l’introduction de « Vision Sénégal 2050 » (Cette appellation n’est pas encore officialisée), les nouvelles autorités aspirent à une transformation durable, portée par une approche qui entend faire de la souveraineté et de la justice sociale des piliers du développement national.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam