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L’intelligence artificielle sous le prisme des droits humains : un appel à la régulation internationale lancé à Dakar


Rédigé le Mardi 16 Septembre 2025 à 12:33 | Lu 29 fois | 0 commentaire(s)



La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF) a abrité ce lundi la 16e édition du Septembre des Droits de l’Homme à Dakar. Cette année, l'événement est consacré à une réflexion approfondie sur l’intelligence artificielle (IA) et ses impacts sur les droits humains, en présence de nombreuses figures de la société civile sénégalaise, d’experts et de diplomates internationaux.
Mme Alexandra Heldt, directrice de la FNF, a souligné que « l’IA représente la quatrième révolution individuelle, après celles de l’écriture, de l’imprimerie et d’Internet ». Elle a mis en garde contre les risques majeurs que cette technologie peut engendrer pour les libertés individuelles, notamment en matière de harcèlement numérique et de dérives liées à l’IA, notamment sur les réseaux sociaux. Elle a insisté sur le fait que « le droit doit impérativement encadrer le fonctionnement de l’IA pour éviter des abus et protéger les citoyens ».
Dans son allocution, la professeure Amsatou Sow Sidibé, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal, a mis en garde contre les impacts négatifs de l’IA sur la justice, la santé, l’éducation, la liberté et la dignité humaine. « L’IA peut renforcer les inégalités, générer des discriminations, voire menacer la sécurité des États si elle n’est pas encadrée », a-t-elle déclaré. Elle appelle à l’intégration de mécanismes de régulation indépendants, à une coopération internationale et à une éthique forte pour assurer une IA respectueuse des droits humains.
Robert Cathiani, représentant du Bureau régional Afrique du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, a abondé dans le même sens, insistant sur le rôle fondamental des organisations de la société civile dans la surveillance et l’anticipation des dérives. Il a mis en lumière les risques de violences et discriminations liés à l’usage non régulé de l’IA, notamment envers les femmes et les enfants.
Tous les intervenants ont insisté sur l’urgence d’une réflexion éthique, juridique et politique autour de l’intelligence artificielle, appelant les États à jouer un rôle central dans l’élaboration de politiques publiques qui garantissent une IA au service de la justice sociale et des droits humains.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam