Menu

ICS et Collectif des Impactés : Deux Ministres Interviennent pour Résoudre le Conflit à Darou Khoudoss


Rédigé le Vendredi 21 Juin 2024 à 22:21 | Lu 11 fois | 0 commentaire(s)


Les ministres de l'Intérieur et de l'Industrie rencontrent les responsables des ICS à Darou Khoudoss pour apaiser le conflit avec les populations locales, après un différend sur les indemnités des riverains des sites miniers.


ICS et Collectif des Impactés : Deux Ministres Interviennent pour Résoudre le Conflit à Darou Khoudoss

 
Rédigé le Vendredi 21 Juin 2024 à 11:51 | Lu 79 fois Rédigé par Rédaction
 

Les ministres de l'Intérieur et de l'Industrie rencontrent les responsables des ICS à Darou Khoudoss pour apaiser le conflit avec les populations locales, après un différend sur les indemnités des riverains des sites miniers.

 
 
Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, accompagné de son collègue de l'Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, ont tenu des discussions jeudi avec les responsables des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) à Darou Khoudoss (Tivaouane, ouest). Ces échanges faisaient suite à un différend ayant paralysé les activités de l'entreprise, opposant les ICS aux populations locales regroupées au sein du Collectif des impactés de Méouane et Taïba Ndiaye, selon l’APS.

La délégation ministérielle a visité le gisement de gypse du village de Ndomor. Le gypse est une roche sédimentaire essentielle pour la fabrication de plâtre et de ciment.

Les ministres ont également visité les sites de sondage des ICS à Ngakham avant de rencontrer les responsables de la société à leur siège. Aucune déclaration n'a été faite à la presse à l'issue de cette rencontre, dont les détails n'ont pas été divulgués.

Selon un témoin, certaines populations arboraient des brassards rouges sur certains sites, manifestant leur mécontentement.

Cette visite intervient dix jours après la levée des barrages érigés par le collectif des impactés sur les sites d'extraction des ICS à Méouane et Taïba Ndiaye, signalant un début d'apaisement dans le conflit qui durait depuis le 28 mai.

Le différend avait commencé par une demande des impactés pour un meilleur régime d'indemnisation des riverains des sites d'extraction et de traitement de l'acide phosphorique des ICS. Cette requête ayant été rejetée par l'entreprise, les populations locales avaient érigé des barrages, entraînant l'arrêt des activités minières des ICS. L'acide phosphorique, un produit crucial pour la fabrication des engrais et destiné à l'exportation, ne pouvait plus être évacué.

"Depuis samedi 1er juin 2024, la ligne de chemin de fer reliant ces sites a été bloquée, empêchant l'évacuation de l'acide phosphorique et provoquant ainsi un arrêt progressif de sa production," avait souligné le service de communication des ICS.


 
 



Nouveau commentaire :


Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



BEST FM TV EN LIVE : Emission Température du 16 / 09 / 2025 : AFFARE KAWSARA AVEC MAME SENE FAYE



News

Suivez-nous
Facebook
Twitter
YouTube
Rss

Les plus récentes

Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam