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Exploitation minière : le chef de l’État invite les sociétés minières à respecter la réglementation en vigueur


Rédigé le Mardi 4 Novembre 2025 à 17:22 | Lu 2 fois | 0 commentaire(s)



Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé mardi les entreprises minières à faire preuve d’un respect scrupuleux de la réglementation nationale en vigueur, ainsi que des obligations contractuelles qui leur incombent.  Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du Salon international des mines du Sénégal (SIM Sénégal 2025) qui se tient du 4 au 6 novembre 2025 à Diamniadio.
Dakar réunira jusqu’au 6 novembre prochain les acteurs industriels de l’Afrique et du monde dans le cadre de la 8ᵉ édition du Salon international des mines du Sénégal (SIM Sénégal 2025). Un rendez-vous qui, selon le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, confirme la place du Sénégal comme pôle régional d’expertise et d’innovations dans les industries minières.
Cependant, souligne le président de la République, le développement minier n’a de sens que s’il s’accompagne d’une conscience environnementale, d’une responsabilité sociale et d’un respect strict des lois de la République.
« A cet égard, j’appelle solennellement, l’ensemble des entreprises du secteur à faire preuve d’un respect scrupuleux de la réglementation nationale en vigueur, notamment des dispositions du Code minier, des normes environnementales, sociales, fiscales, ainsi que les obligations contractuelles qui leur incombent », a-t-il lancé.
« Les sociétés minières doivent devenir des partenaires du progrès »
Sur ce, le président Faye estime que plus que jamais, les sociétés minières doivent devenir des partenaires du progrès et non de simples exploitants de ressources. Pour lui, chaque gramme d’or, chaque tonne de phosphate, de zircon et de minerais stratégiques devrait contribuer à bâtir une économie robuste, génératrice d’emplois qualifiés, stimulant de l’innovation et favorable à l’essor industriel.
« Notre ambition est claire. Nous voulons que le sous-sol sénégalais cesse d’être seulement un gisement de ressources et devienne un creuset de compétences technologiques et d’opportunités », a-t-il soutenu.
« Et parce que les ressources minières appartiennent aux peuples, leur exploitation doit bénéficier aux communautés locales notamment, par des mécanismes de redistribution équitables et inclusifs. C’est dans cette perspective que le Code minier de 2016 prévoit des instruments financiers tels que le Fonds d’appui au développement local et le Fonds de péréquation », a-t-il ajouté.
Ces fonds, explique le président Bassirou Diomaye Faye, sont destinés à renforcer les capacités des collectivités territoriales. Des dispositifs qui, affirme-t-il, traduisent la volonté ferme de l’État de faire du développement local un prolongement naturel de l’activité minière et non une conséquence accessoire.
« En effet, la prise en compte des femmes dans les politiques minières constitue une exigence qui se traduit aujourd’hui par l’intégration de leurs projets d’autonomisation dans les plans de développement locaux.  C’est dans cette perspective que la pleine réussite de notre ambition économique repose également sur l’engagement responsable et éthique des opérateurs miniers », a fait savoir le chef de l’État du Sénégal.
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam