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Exploitation des ressources extractives : Les OTSE étalent leurs préoccupations


Rédigé le Lundi 6 Mai 2024 à 12:17 | Lu 11 fois | 0 commentaire(s)



Exploitation des ressources extractives : Les OTSE étalent leurs préoccupations
Les observatoires territoriaux sur le secteur extractif (OTSE) de Darou Khoudoss, Mboro et Taiba Ndiaye attirent l’attention du gouvernement sur l’exploitation des ressources extractives au Sénégal en général et dans l’arrondissement de Méouane en particulier.

En effet, dans un contexte marqué par la publication du rapport de la Cour des comptes sur «le contrôle des recettes issues du secteur minier 2015-2018 » dont les conclusions dressent un tableau peu reluisant sur la gestion des ressources extractives ; la volonté des autorités nouvellement élues de renégocier les contrats miniers ; du séjour au Sénégal du président-directeur général du groupe (Indorama) dont les conventions minières Toben nord et Toben sud octroyées depuis le 15 septembre 1999 arrivent à expiration le 15 septembre 2024 : les OTSE informent le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye que la cohabitation entre ces entreprises et les populations pose de réels problèmes. Notamment, "le transport des produits dangereux qui se déversent sur la route qui traverse les communes ; les fuites de gaz périodiques qui détruisent les plantations et les arbres fruitiers entrainant un manque à gagner sur les récoltes des paysans ; le non-respect des obligations environnementales notamment le contrôle périodique sur la qualité des eaux, du sol et de l’air prévu par les conventions minières des ICS ; le non-respect des dispositions de la loi sur le contenu local notamment en termes d’emploi ; les nombreuses exonérations accordées aux ICS ; la non-opérationnalisation des fonds destinés aux collectivités territoriales (le fond d’appui et de péréquation, le fond d’appui au développement local)".

Ainsi, les membres des observatoires territoriaux des communes de Darou Khoudoss, Mboro et Taïba Ndiaye invitent les entreprises "à respecter leurs obligations légales et contractuelles, notamment les études périodiques sur la qualité des eaux, du sol et de l’air prévu par les conventions minières et leurs publications ; à respect les engagements financiers sociaux et environnementaux et une plus grande transparence dans la gestion des dépenses sociales non obligatoires (RSE), avec une plus grande implication des autorités locales,  tel que stipulées par les dispositions de l’article 32 de la loi 2021-28 du 15  juin 2021, sur l’économie sociale et solidaire ; à mettre leurs installations aux normes requises afin d’éviter les échappés de gaz ; au cas échéant, prendre les dispositions nécessaires pour une  indemnisation juste et équitable à la hauteur des dégâts causés ; à trouver avec l’État du Sénégal les moyens de construire une voie de contournement des camions qui transportent les produits dangereux vers ces exploitations", lit-on dans un communiqué.

Aux autorités locales, les membres des OTSE invitent à "la consolidation de l’intercommunalité pour une meilleure prise en charge des problèmes liés au secteur extractif dans leurs démarches quotidiennes ; une meilleure planification des besoins prioritaires pour mieux capter le fonds d’appui au développement local. Mais aussi de veiller à la redevabilité en cas d’effectivité des fonds, notamment les projets d’autonomisation des femmes et des jeunes. Aux communautés, nous vous invitons à avoir une posture de veille et d’alerte citoyennes pour un suivi permanent des obligations des uns et des autres".



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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