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Dissolution CESE et HCCT : Si BBY ne soutient pas l’initiative de Diomaye, sa chute politique est inévitable…


Rédigé le Mardi 27 Août 2024 à 14:56 | Lu 11 fois | 0 commentaire(s)



Le Président Diomaye Faye a adressé, lundi, une demande au Président de l’Assemblée nationale pour convoquer une session extraordinaire ce jeudi 29 août, visant à dissoudre des institutions telles que le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).
Cette initiative, portée par Diomaye Faye et Ousmane Sonko, s’inscrit dans les promesses de campagne des nouvelles autorités et pourrait se concrétiser si l’Assemblée nationale suit la démarche du Président Faye ce jeudi.
 
La suppression de ces deux institutions par le chef de l’État s’inscrit dans les préparatifs des élections législatives, avec la dissolution de l’Assemblée nationale comme première étape.
Bien que le groupe parlementaire BBY détienne une majorité relative susceptible de s’opposer à cette suppression, nécessitant l’approbation des 3/5 des députés, la situation pourrait s’avérer piégeuse.
Si BBY rejette cette initiative à l’approche des élections législatives, elle risque d’attirer la colère populaire, car la suppression de ces deux institutions est un souhait largement partagé par les Sénégalais depuis longtemps. Un refus de leur part pourrait donner carte blanche au Président Diomaye Faye pour dissoudre l’Assemblée nationale et s’assurer une nouvelle majorité législative qui soutiendrait ses réformes, un acte qui serait applaudi par la population mais au détriment de BBY.
Consciente de l’importance de cet enjeu, BBY, dont les rangs se rétrécissent chaque jour, a convoqué ses membres ce mardi 27 août à 17 heures pour décider soit de se conformer à cette initiative, soit de préparer une riposte.
En fin de compte, BBY se trouve à un tournant décisif : rejeter l’initiative du Président Faye pourrait la conduire à sa perte, car les Sénégalais ne manqueraient pas de lui faire payer cette décision. En revanche, soutenir la dissolution pourrait atténuer les dégâts, permettant à BBY ou à l’APR de préserver une voix influente au sein de la Nouvelle Assemblée nationale issue des législatives.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
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Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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