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Diplomatie : Cheikh Niang succède à Yassine Fall et promet un nouveau souffle...


Rédigé le Mercredi 17 Septembre 2025 à 13:12 | Lu 4 fois | 0 commentaire(s)



Fort de plus de trois décennies d’expérience dans la diplomatie, Cheikh Niang, 68 ans, hérite du ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Le natif de Thiès, jusqu’ici représentant permanent du Sénégal à l’Onu, va tenter de faire revenir la diplomatie sénégalaise au premier plan.
Un enfant de la cité du rail pour remettre la diplomatie sénégalaise sur les rails. Cheikh Niang, natif de Thiès, diplomate chevronné, voix respectée dans les cercles des relations internationales, devient chef de la diplomatie sénégalaise. Après 17 mois de ‘’tergiversations’’, de polémiques et de tensions internes autour de la nouvelle doctrine imposée par Yassine Fall, les nouvelles autorités tentent de redonner à la diplomatie sénégalaise ses lettres de noblesse.
Pour cela, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a choisi M. Niang. Homme du sérail, il s’impose comme l’une des figures les plus expérimentées de la diplomatie sénégalaise. Né le 10 juillet 1957, Niang a bâti une carrière de plus de trois décennies au cœur des plus grandes capitales et instances internationales, incarnant à la fois l’excellence et le sens du service public.
Diplômé de l’École nationale d’administration et de magistrature de Dakar, il complète sa formation par un DEA en études anglaises à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar puis un master en relations internationales et études stratégiques à l’Université de Lancaster au Royaume-Uni. Polyglotte, maîtrisant le français et l’anglais, il dispose également d’un diplôme d’interprétariat obtenu à l’Université de Westminster.
Son parcours diplomatique débute au Sénégal, où il dirige la Division Afrique du ministère des Affaires étrangères, avant de devenir conseiller diplomatique du président de la République (1995-2001). Très vite, il se distingue sur la scène internationale : ministre-conseiller à la Mission permanente du Sénégal auprès de l’ONU puis consul général à New York.
Entre 2010 et 2018, Cheikh Niang enchaîne trois postes d’ambassadeur dans des pays stratégiques : en Afrique du Sud, aux États-Unis avec compétence sur plusieurs pays d’Amérique latine puis au Japon (également accrédité dans six autres pays d’Asie et d’Océanie). Ces missions renforcent son image d’homme de confiance, capable de défendre les intérêts du Sénégal dans des contextes géopolitiques variés.
C’est toutefois à l’ONU que Cheikh Niang a marqué de son empreinte la diplomatie mondiale. Représentant permanent du Sénégal à New York de 2018 à 2025, il préside des commissions clés de l’Assemblée générale et s’illustre dans des dossiers sensibles, comme la défense des droits inaliénables du peuple palestinien, la réforme du Conseil économique et social ou encore la régulation des armes légères. Son élection à la tête de la Deuxième Commission (économique et financière) en 2019 a consacré son expertise et son autorité.
Au-delà de ses fonctions, Niang s’est également affirmé comme un analyste lucide des évolutions internationales. Début 2025, il soulignait les défis liés au retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et appelait l’Afrique à renforcer sa souveraineté économique, un discours en phase avec les priorités actuelles du Sénégal.
Nommé le 6 septembre 2025 ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères en remplacement de Yassine Fall, Cheikh Niang apporte au gouvernement une connaissance fine des rouages diplomatiques et une légitimité internationale acquise au fil d’un parcours exceptionnel. À 68 ans, ce diplomate de carrière met son expérience au service d’une ambition : porter haut la voix du Sénégal et de l’Afrique sur la scène mondiale.
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam