Menu

Diomaye : « Nous ne pouvons ni nous taire ni détourner notre regard car Gaza ne vit plus »


Rédigé le Jeudi 25 Septembre 2025 à 14:50 | Lu 7 fois | 0 commentaire(s)



Le Sénégal ne lâche pas Israël. Devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le président Bassirou Diomaye Faye a vivement “la sauvagerie de l’armée israélienne” et la situation humanitaire dramatique en Palestine, appelant la communauté internationale à ne plus détourner le regard.
Le chef de l’État sénégalais n’a pas mâché ses mots face à ce qu’il qualifie de violations graves de la dignité humaine par le gouvernement de Benyamin Netanyahou et son armée, notamment dans la bande de Gaza.
« Au Moyen-Orient, le peuple palestinien continue de vivre la pire des calamités que les mots ne peuvent plus exprimer. Sous le fracas des bombes, toutes les limites ont été dépassées. Nous ne pouvons ni nous taire ni détourner notre regard car Gaza ne vit plus. Gaza, terre de larmes, de sang et de sueur, est devenue un enfer pour des millions d’âmes de tous âges, piégées dans une prison à ciel ouvert », a déclaré le président sénégalais, visiblement ému par l’ampleur de la catastrophe humanitaire.
Et d’ajouter : « Hommes, femmes et enfants agonisent chaque jour, privés d’eau, de nourriture et de soins de santé. Le Sénégal réitère sa ferme condamnation de cette tragédie que rien ne saurait justifier. » Pour Bassirou Diomaye Faye, seule la création d’un État palestinien indépendant et viable pourra garantir une paix durable pour toutes les parties.
La position constante du Sénégal
Réaffirmant la position historique du Sénégal, le président a rappelé que la création d’un État palestinien dans des frontières sûres et reconnues demeure la seule voie vers une paix juste et durable. En tant que président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, il a insisté sur la responsabilité morale et politique de la communauté internationale face à ce drame.
Un plaidoyer pour un multilatéralisme équitable
Au-delà du conflit israélo-palestinien, Bassirou Diomaye Faye a lancé un appel pour une refondation des règles du jeu international.
« La paix plutôt que les conflits ; la justice plutôt que l’indifférence ; le partenariat plutôt que les rapports de force », a-t-il martelé, exhortant à replacer ces principes au cœur de l’action des Nations Unies.
Le président sénégalais a souligné que le multilatéralisme, affaibli par des décennies de rivalités géopolitiques et d’inégalités persistantes, doit retrouver sa vocation première : offrir un cadre unique pour la paix, la stabilité et la coopération entre les peuples. Cela passe, selon lui, par une réforme urgente de la gouvernance mondiale, tant politique qu’économique et financière.
Réitérant une revendication chère aux pays africains, il a exprimé le soutien du Sénégal au consensus d’Ezulwini, qui réclame une représentation juste et équitable de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies.



Nouveau commentaire :


Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



BEST FM TV EN LIVE : Emission Température du 16 / 09 / 2025 : AFFARE KAWSARA AVEC MAME SENE FAYE



News

Suivez-nous
Facebook
Twitter
YouTube
Rss

Les plus récentes

Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam