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Débat sur le report de la présidentielle : Idrissa Seck, une hibernation préjudiciable ?


Rédigé le Mardi 20 Février 2024 à 13:18 | Lu 11 fois | 0 commentaire(s)


EnQuete-Idrissa Seck brille par son absence etson silence dans le débat autour du report de la Présidentielle au Sénégal. L’ancien maire de Thiès, absent du Front des candidats à la Présidentielle (FC 25) qui regroupe l’ensemble des candidats retenus par le Conseil Constitutionnel, déclenche une série de spéculations sur ses intentions dans ce contexte politique tendu. Son silence assourdissant interroge dans tout le landerneau politique sénégalais.


Idrissa Seck, qui est l’un des rescapés de la dernière élection présidentielle, est absent des différentes plateformes politiques comme le FC 25 appelant au respect du calendrier républicain. Son silence radio suscite de vives interrogations au sein de la classe politique.

Il est vrai que l’ancien Premier ministre sous Wade est adepte de la stratégie du silence. Il choisit souvent de raréfier sa parole, un moyen d’avoir le maximum d’impact, en cas de prise de parole. Est-ce le cas présentement ?

En effet, Idrissa Seck, tout au long de sa carrière politique, a opté pour de longues périodes de silence ponctuées de quelques coups d’éclat médiatiques capables de secouer toute la classe politique.

Une stratégie bien assumée au sein de sa formation politique. “Le silence fait partie du pack communicationnel d’Idrissa Seck”, souffle Daouda Ba, chargé de Com de Rewmi. Mais cette stratégie est considérée comme un couteau à double tranchant par Amadou Fall, directeur de publication du magazine “la Gazette”.

“Le parti est assez bien implanté dans le pays. Mais les politiques se doivent d’exister sur le terrain politique. Un parti doit s’adapter à la stratégie des relais qui permet de diffuser et de vulgariser le message du leader. Pour cela, le leader doit les alimenter régulièrement en messages et éléments de langage qui permettent au parti d’avoir une certaine visibilité. De ce point de vue, un leader qui disparaît pendant plusieurs mois, ça peut être problématique”, affirme le journaliste.

Cette absence de prise de parole, alors que des leaders comme Khalifa Sall ont déjà fait savoir leur opposition à tout report et à tout dialogue avec Macky Sall, peut-elle être assimilée à un manque de solidarité envers les autres candidats à la Présidentielle ou une volonté de se singulariser ?

En tout cas, ce silence intrigue. D’autant que cette volonté parfois de prendre de la distance dans ce contexte est perçue comme de l’indifférence et du dédain. Lui s’en défend.

“La vie chère, la crise au sein la CEDEAO, la guerre russo-ukrainienne et celle entre Israël et les Arabes, la lutte contre le terrorisme constituent autant défis pour notre pays. Lorsqu’on est conscient de ces enjeux, tu ne peux pas bondir sur toutes les polémiques et débattre à tort et à travers”, disait-il, à la suite de l’enregistrement de son message de campagne à la RTS.

Ainsi, sa posture prend la forme d’un repli tactique visant à mieux étudier la situation et à voir comment appréhender les choses. Mais aux yeux d’Amadou Fall, “c’est incompréhensible qu’un homme de la stature d’Idrissa Seck, au vu de ses ambitions et de son parcours, ne puisse pas peser dans le débat. Alors qu’on interpelle l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, la présidence de la République, un homme politique doit faire entendre sa voix.

Même Mahammad Boun Abdallah s’est prononcé en se déclarant en faveur du dialogue. Je ne connais pas stratégie d’Idrissa Seck. Je pense qu’il a sa manière de faire. Cependant, à mon avis, le plus important pour un politique, c’est d’être vu et entendu”, soutient-il
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

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