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Crise étudiante - La proposition de Talla Sylla : ”Financer l'avenir, pas les apparats"


Rédigé le Jeudi 4 Décembre 2025 à 00:19 | Lu 0 fois | 0 commentaire(s)



« L'heure n'est plus aux demi-mesures. Face à la crise étudiante sans précédent, symbolisée par des mois d'arriérés de bourses, il est impératif de réviser l'affectation des ressources publiques pour refléter les véritables priorités de la Nation ». C'est la conviction de l'ancien maire de Thiès et président du parti Jëf Jël. À travers une proposition, Talla Sylla recommande de «Financer l'avenir, pas les apparats».
« 1. Réforme du mandat parlementaire : Du statut salarial à l'indemnité citoyenne
La proposition de la gratuité du mandat parlementaire est un levier majeur pour dégager des fonds significatifs et restaurer la confiance dans l'engagement politique :
Le mandat de député doit être considéré comme un service à la Nation, un engagement citoyen, et non comme un emploi de haut niveau.
• Instaurer la gratuité du mandat parlementaire, en le remplaçant par de simples indemnités de sessions plafonnées. Ces indemnités couvriraient les frais de déplacement, de logement et de subsistance uniquement durant les périodes de travail effectif à l'Assemblée.
• Éliminer les salaires fixes mensuels des Députés, ainsi que la majorité des avantages annexes (véhicules de fonction, frais de représentation fixes, etc.), qui n'ont souvent de justification que l'appartenance politique.
2. Réduction drastique du train de vie de l'État
Les mesures déjà annoncées par le passé pour la rationalisation du train de vie de l'État doivent cesser d'être des vœux pieux et devenir des réalités budgétaires immédiates.
• Réduire les budgets de fonctionnement des agences, des directions et des entités non essentielles dont l'existence même est souvent politique.
• Couper dans les dépenses de prestige, les missions à l'étranger non vitales, la flotte automobile de l'administration et les frais de représentation excessifs.
• Ces économies ne sont pas une option, mais un devoir de sobriété budgétaire face à la détresse de la jeunesse.
Priorité : Le Financement de l'Élite en Formation
L'intégralité des économies réalisées par la réforme du financement du mandat parlementaire et la réduction du train de vie de l'État doit être réaffectée, en priorité, à la sécurisation du financement de l'enseignement supérieur.
L'Objectif : Un Fonds de Sécurité pour les étudiants
Il faut créer un Fonds National d'Urgence et de Sécurité pour la Bourse (FNS-Bourse), alimenté par ces économies, avec un mandat clair :
• Paiement intégral et zéro arriéré : Assurer le règlement immédiat et le financement anticipé de toutes les bourses et subventions des étudiants (UCAD, UGB, et autres institutions).
• Infrastructure : Utiliser les fonds excédentaires pour améliorer la capacité d'accueil des universités (réhabilitation des cités, construction de nouveaux amphis, équipement de laboratoires).
Le choix politique : privilèges vs avenir
Cette proposition établit un contraste politique fort et nécessaire :
• D'un côté, nous avons le financement des privilèges des représentants qui, pour beaucoup, ne représentent qu'eux-mêmes, coûtant cher à la Nation sans apporter de bénéfice direct à la population.
• De l'autre, nous avons l'investissement dans la survie et l'excellence de notre élite en formation, qui est le véritable moteur de notre souveraineté nationale de demain.
Tant que les privilèges des représentants pèseront plus lourd dans la balance budgétaire que la survie de notre élite en formation, le pacte social sera rompu. Le Sénégal doit choisir : financer son passé (par les privilèges) ou investir dans son avenir (par l'éducation) ».

seneweb



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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