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Célébration de la journée des migrants : depuis 2014, 60.000 vies sont perdues dont 22.000 sur la route de la méditerranée.


Rédigé le Mercredi 20 Décembre 2023 à 21:13 | Lu 30 fois | 0 commentaire(s)



Célébrée dans le monde, ce 18 décembre, la journée internationale des migrants a été commémorée à la Place du souvenir africain,  sous la présidence du ministre auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur, chargé des Sénégalais de l'Extérieur, Madame Annette Seck. Pour la présente édition, le thème retenu est « Act today : agir maintenant ». Au Sénégal, il était plus question de discuter avec les acteurs autour des « Alternatives pour freiner les départs en migration irrégulière pour un accompagnement plus efficace à l’insertion et la réinsertion/réintégration. »
 
Dans sa communication, la ministre Annette Seck a renseigné sur les efforts de l’État pour contenir les départs massifs, mais aussi sur la réintégration des migrants de retour. Elle a tenu à lister l’ensemble des programmes et projets de l’État tendant à une réponse résiliente pour faire face au phénomène notamment le Baos, les fermes natangué, la Faise, la Der/Fj, le Fongip, le programme des 100000 logements, entre autres. Elle a également profité de la tribune pour rebondir sur les chiffres dramatiques de l’émigration.
« Selon les chiffres espagnols, 123 pirogues ont quitté les côtes sénégalaises avec entre 6.000 et 7.000 migrants pour se rendre en Espagne », a indiqué le ministre Annette Seck qui a, à cet effet, plaidé auprès des familles sénégalaises à être les relais pour freiner l’immigration irrégulière.
 
L’Organisation internationale pour la migration représentée à cette célébration de la journée internationale des migrants par son directeur régional, Christophe Gascon, a délivré des chiffres au plan continental.
« Depuis 2014, 60.000 vies sont perdues dont 22.000 sur la route de la méditerranée (…) Sur le désert du Sahara, plus de 2.000 vies ont été dénombrées. Ces chiffres soulignent l’urgence de renforcer les efforts avec la création d’un système de migration régulière », a dit l’autorité qui a profité de la commémoration pour 
saluer la politique nationale migratoire du Sénégal inscrite, selon lui, sur une approche coordonnée.
 
Le représentant des migrants au Sénégal, Youssoupha Mbengue, président de la Fédération des associations des Sénégalais de l’extérieur et de retour (Faser), lors de sa prise de parole, a insisté sur l’urgence d’assister les migrants notamment ceux de retour au bercail. Il a également sollicité l’érection d’un mémorial de souvenir des disparus pour permettre aux nombreuses familles des disparus d’avoir un lieu de recueillement.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam