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Bilan positif du gel des importations de bananes et perspectives pour la filière nationale


Rédigé le Vendredi 17 Octobre 2025 à 18:01 | Lu 4 commentaire(s)



Nous tirons un bilan très positif du gel des importations de bananes après 45 jours de couverture intégrale par la filière nationale, stratégique et permettant à plus de 15 000 familles situées dans les localités de Tambacounda, Kolda, Médina Yoro Foulah, Sédhiou et Niandanede subvenir à leurs besoins.


Cette mesure, attendue par les acteurs de la filière regroupé au sein de (l’INABAS) Interprofession nationale des acteurs de la banane du Sénégal , marque un tournant dans la politique de souveraineté alimentaire du pays et valorise l’engagement en faveur du développement agricole local. Nous souhaitons par ailleurs saluer les résultats encourageants enregistrés dans la production nationale de bananes entre 2023 et 2025, qui illustrent la pertinence de cette décision historique :
En 2023, la production commercialisée avoisinait 74 776 tonnes, dans un contexte de montée en puissance après des niveaux beaucoup plus modestes antérieurement.
En 2024, malgré des pertes sévères estimées à 37 500 tonnes dues aux intempéries, la production nationale s’est maintenue à 72 350 tonnes.


Pour l’année 2025, les projections estiment la production à 112 500 tonnes, et la production réellement attendue (ou réalisée partiellement selon les données) est d’environ 105 000 tonnes, soit une progression d’environ 40 % par rapport à 2024.


Ces chiffres témoignent non seulement de la résilience des producteurs face aux contraintes climatiques, mais aussi de l’efficacité des politiques et stratégies mises en œuvre pour renforcer la filière banane. Le gel des importations apparaît ainsi comme une mesure fondée pour protéger les producteurs locaux, stimuler la compétitivité nationale et rapprocher le pays de l’objectif d’autosuffisance alimentaire fixé pour 2029.



Les producteurs de bananes réaffirment leurs remerciements au Gouvernement du Sénégal pour cette initiative d’importance nationale et affirment leur volonté de collaborer étroitement avec les autorités compétentes pour faire de cette politique une réussite durable, au service de la souveraineté alimentaire et du développement rural.


Prix à la consommation:
Dans de nombreuses régions, le kilogramme se situe entre 700 et 800 F CFA.
À Dakar, le kilogramme varie entre 900 et 1 000 F CFA.

Dans le cadre du protococcale d’accord signé avec les clients importateurs et les producteurs de banane , nous enregistrons environ 140 camions livrés, avec une moyenne de 20 camions par semaine contre près de 150 camions de banane livré par semaine pour le compte des commerçants traditionnels qui jouent un rôle primordial dans la chaine de valeur . En moyenne, 12 % des livraisons effectuées pendant cette période visent les importateurs situés majoritairement à Dakar, les marchés commerciaux traditionnels de la région de Dakar ont reçu 27,1 % de la production, Touba 14 %, Kaolack 6,1 %, Mbour 3,5 %, ce qui témoigne d’un approvisionnement suffisamment réparti.

Cependant, malgré le gel des importations, le marché national n’est pas en mesure d’absorber la production record, qui dépasse largement les besoins. Les producteurs espèrent un prolongement de la mesure pour quatre mois supplémentaires afin de sauvegarder cette campagne exceptionnelle. Ils privilégient une approche prudente, souhaitant des mesures réparties dans le temps et fondées sur des observations et des enquêtes de production périodiques. En effet, ils estiment être en mesure d’approvisionner le marché jusqu’au mois de mars et sollicitent un accompagnement gouvernemental renforcé pour assurer une meilleure protection de la filière nationale.

Voir tableau en annexe. Statistique de distribution de banane en tonnes par zone
Auteur: Seneweb-News
Publié le: Vendredi 17 Octobre 2025




Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam