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2e édition du Forum du patrimoine et de l’investissement : Dr. Mabouba Diagne invite le secteur financier, à accompagner les petits éleveurs et agriculteurs


Rédigé le Vendredi 11 Octobre 2024 à 21:28 | Lu 18 fois | 0 commentaire(s)


Co-organisé par le Groupe CGF, CGF Bourse et CGF Gestion, le Forum du patrimoine et de l’investissement (FPI) a porté sur le thème ‘‘Opportunités & Innovation : Plongez dans le futur financier panafricain’’. C’est une rencontre stratégique pour le développement des affaires au Sénégal et en Afrique. Il a pour objectif de créer un environnement de partenariats, afin d’optimiser les investissements et d’accroître la portée des interventions du Patrimoine. Le thème de cette année porte sur ‘‘Opportunités et innovation : Plongez dans le futur financier panafricain’’.


Dr. Mabouba Diagne, Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, a indiqué que cette rencontre est véritablement une opportunité pour les acteurs, pour explorer les opportunités de développement et de valorisation du patrimoine africain et des opportunités au Sénégal.

Selon lui, c’est le plan stratégique de la souveraineté alimentaire et de l’élevage du Sénégal (phase 1, 2024/2029), qui définit la politique officielle du gouvernement. Il a assuré que cette première phase contribuera à réduire de manière « drastique », les importations.

« Nous importons 1 070 milliards FCfa en denrées alimentaires, 1,4 millions de tonnes de riz; 860 000 tonnes de blé; 450 000 tonnes de maïs; 347 000 tonnes de fruits et légumes; plus de 200 000 tonnes d’huiles; plus de 200 000 tonnes de lait en poudre. Il est temps qu’on arrête. L’hémorragie est brutale. Nous devons arrêter. J’ai l’intime conviction qu’aujourd’hui, on a tout pour le faire. Les petits éleveurs et agriculteurs méritent un accompagnement et le secteur financier a un rôle important à jouer. Notre pays a besoin de produire 300 millions de litres de lait, pour être autosuffisant. Ce qui équivaut à 55 000 vaches et 20 000 hectares de cultures fourragères .»

Le Ministre de l’Agriculture a révélé que le monde paysan a reçu un financement à hauteur de 120 milliards FCfa. Tout en estimant que les résultats des récoltes constitueront une très « belle surprise » chez les populations.



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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