Selon lui, c’est le plan stratégique de la souveraineté alimentaire et de l’élevage du Sénégal (phase 1, 2024/2029), qui définit la politique officielle du gouvernement. Il a assuré que cette première phase contribuera à réduire de manière « drastique », les importations.
« Nous importons 1 070 milliards FCfa en denrées alimentaires, 1,4 millions de tonnes de riz; 860 000 tonnes de blé; 450 000 tonnes de maïs; 347 000 tonnes de fruits et légumes; plus de 200 000 tonnes d’huiles; plus de 200 000 tonnes de lait en poudre. Il est temps qu’on arrête. L’hémorragie est brutale. Nous devons arrêter. J’ai l’intime conviction qu’aujourd’hui, on a tout pour le faire. Les petits éleveurs et agriculteurs méritent un accompagnement et le secteur financier a un rôle important à jouer. Notre pays a besoin de produire 300 millions de litres de lait, pour être autosuffisant. Ce qui équivaut à 55 000 vaches et 20 000 hectares de cultures fourragères .»
Le Ministre de l’Agriculture a révélé que le monde paysan a reçu un financement à hauteur de 120 milliards FCfa. Tout en estimant que les résultats des récoltes constitueront une très « belle surprise » chez les populations.